La coupe transversale de la feuille (figure 2) permet de distinguer successivement, en allant de l’extérieur vers l’intérieur : la cuticule (épaisse et couverte de couche de cire), une couche épidermique chlorophyllienne, un derme cellulosique dans lequel circule une sève (ou suc) ; substance très amère à partir de laquelle sont préparées les formes traditionnelles d’utilisation pharmaceutique à visée digestive (notamment laxatives), et enfin, au centre, la pulpe proprement dite parenchyme mucilagineux incolore très épais (Donadieu, 2006 ; Reynolds, 2004 ).
Anatomiquement, sous l’épiderme de la feuille on trouve un parenchyme palissadique chlorophyllien, puis une double rangée de cellules péricycliques, et enfin un autre parenchyme cellulosique mucilagineux .Dans les cellules péricycliques se trouve le suc, par contre dans le parenchyme intérieur existe un mucilage, qui fournit le gel dont l’utilisation surtout en dermatologie et en cosmétologie est devenue très répandue ces dernières années (Pousset, 2004).
Figure 02 : Coupe transversale d’une feuille d’aloès (Schweizer, 2006)