Depuis un bon nombre d’années, l’homme s’est tourné vers la nature à la recherche des ressources pour sa survie. La nature subissant des pressions diverses (braconnages, exploitation minière, exploitations forestières, etc.) commençait à se détériorer. Ainsi l’homme ressent-il le désir de prendre des mesures nécessaires pour la protection de la nature. D’où partant du principe de zonage dans l’aménagement de territoire naquit l’idée de création des aires protégées (Parcs écologiques et réserves) dans le souci de conserver la diversité biologique.
Cependant, l’activité humaine ne possède pas toujours des impacts directs sur la diversité biologique mais aussi des impacts indirects parfois plus fatals, comme les modifications des paramètres climatiques. Cela est soutenu par Elise B. (2011), je cite : Le changement climatique est de plus en plus étudié et pris en compte, à la fois par les scientifiques et, plus largement, par les communautés civiles. L’étendue de son impact potentiel est de plus en plus reconnue et cette évolution des mentalités est rapide. Les aires protégées ont longtemps été utilisées comme un mécanisme fiable pour la conservation des multiples facettes de la diversité biologique. Ce mécanisme est cependant déjà sous le poids d’importantes pressions d’origine anthropique et d’autres menaces qui seront sans nul doute aggravées par le changement climatique.
Telle que l’histoire nous enseigne les périodes des glaciations préhistoriques entrainèrent les migrations et disparition de plusieurs espèces.
Aujourd’hui les changements climatiques montrent des indicateurs inquiétants.
Ces faits révèlent la considération climatique dans la création des aires protégées, car les écosystèmes sont eux-mêmes tributaires du climat.
Le présent texte « Aires protégées, victimes ou moyens efficaces de lutte face aux changements climatiques » essaie de réfléchir à la question « Est –il réaliste de continuer à créer les aires protégées dans un climat changeant, avec risque qu’elles soient perturbées ? »
Nous jugeons indispensable de parler d’abord des aires protégées, puis les changements climatiques ainsi que quelques concepts qui s’attachent de ces deux grands concepts avant de pouvoir répondre à la fameuse question citée haut et argumentée notre position.