La publicité fait partie intégrante de la culture appelé « culture de masse», qui est inséparable de nos sociétés techniciennes et celle-ci soulève en dernier tiers du 20e siècle un féaux tumultueux des réactions dans les milieux les plus divers.
On y discerne des jugements péremptoires, souvent passionnels et passionnés, des apologies et des réquisitoires, beaucoup d’idées confuses, des slogans d’apparence idéologique derrière les quelles s’abritent plus d’une fois, des intérêts financiers. (43)
De même, l’homme moderne est celui qui par sa culture tente de participer idéalement à la totalité humaine. Mais du même mouvement, la culture dit un à dieu sans retour sécurité primitive, elle s’intéresse sur elle –même, elle se demande si elle ne signifie pas artifice, aventure, contingence, l’homme moderne est en état d’anxiété culturelle (44).
Par conséquent, les aspirations réclament compréhension, élucidation les inquiétudes appellent des sérieuses réponses et pourtant la vulgarisation, la nouvelle pédagogie, l’animation et la politique en soit, ce sont des moyens et des tâches par les quelles l’humanité tant à édifier une civilisation mondiale. Ainsi une culture sincère et intégrale ne peut éviter l’évasion et l’ésotérisme que par l’attention à ces priorités. Ceci par l’engagement des élites. De ce qui précède, il y a lieu de dire que la culture peut amener un peuple à se développer tout comme il peut l’amener à disparaitre.
C’est le cas de la musique populaire (culture de masse) dont les kinois se font une référence magique. En effet à Kinshasa la publicité se présente sous forme légère sur le plan éthique et constitue un moyen par excellence de se procurer quelque chose (avantage matériel et moral).
Le cas illustratif est celui des hommes politiques kinois qui pratiquent leur politique démagogique à travers la publicité. Il est de même de la publicité exagérée des bières et d’autres produits alimentaires sans compter la publicité des habits communément appelés « string » (Slip : culotte de bain assemblée par des liens, laissant les fesses nues), body, etc.au tour desquelles, les Kinois se mettent à danser et transpirer pour faire passer un message publicitaire.
Les quelles en réalité corrompent les mœurs et irritent la conscience des hommes avisés qui se soucient de mener dans ce domaine les recherches sérieuses de projet, de reforme structurelles, des réflexions à la fois critiques et emprunte une sympathie pour la société kinoise.
Bref, à propos de la publicité telle qu’elle est conçue et diffusée à Kinshasa, la vérité est qu’elle se fait en contradiction avec les règles de l’éthique et de la déontologie de la communication qui voudraient que cette publicité se fasse dans le respect de limites établies c’est-à-dire ne pas exagérer avec la publicité.
La publicité en question se transmet d’une personne à une autre à travers plusieurs moyens qu’il convient d’analyser ici.
43 Gritti Jules, Culture et techniques de masse, Grasterman, Belgique, 1967, p.7
44 Idem, p. 112
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