La théorie des troubles anormaux de voisinage connaît des applications majeures en matière de construction. Il n’est, en effet, pas de chantier qui n’entraîne des troubles aux voisins, qu’il s’agisse des troubles inhérents à l’activité du chantier qui affectent le voisinage (A), des désordres causés aux immeubles contigus (B) ou même, une fois la construction achevée, de la gêne résultant de la présence même de l’ouvrage (C). Il s’ensuit que les troubles de voisinage ne sont pas seulement des atteintes aux personnes mais aussi des atteintes aux biens.