Nous avons créé un relevé du sensible et de l’affectif pour chaque personne « interviewée »
En italique, ce sont des expériences vécues avec des émotions qui permettent notamment la joie, un phénomène de solidarité, etc.
En caractère normal, ce sont des expériences vécues avec des émotions qui relèvent entre autres la tristesse ou des phénomènes comme la frustration, etc.
En caractère gras, ce sont des expériences qui ont été décrites avec une intensité extrêmement importante.
Ces deux registres sont différents, les détenus existent comme cela. Le sensible est premier, il est le soubassement à l’affectivité.
La prison est un endroit sensoriel.
Il y a peu de moments pathiques décrits en référence de Straus dans le récit des détenus. Deux personnes rencontrées décrivent des expériences pathiques. Nous pouvons dire que ce sont des instants pathiques car c’est intéressant de voir que c’est en prison que Raphael a appris l’anglais grâce à un codétenu et surtout que c’est lui qui a fait la demande pour être avec.
Et Woody dit s’être réconcilié avec Dieu grâce à un autre détenu. Ainsi que le moment où il est allé voir une prostituée, c’est un moment pathique.
Par rapport à Maldiney, le Réel est ce que nous n’attendons pas. C’est une expérience où le Dasein doit se décentrer. Nous devons bouger, nous adapter, changer nos habitudes, nous prenons appui sur l’étonnement, la surprise pour dépasser la situation.
Les détenus sont face à eux-mêmes, ils se sentent obligés de se faire face.
Finalement, la Réalité de la prison montre une déchirure.
Passons maintenant à la conclusion finale de ce mémoire et plus particulièrement à un court résumé sur les quatre personnes rencontrées, à nos découvertes, à notre posture de professionnelles et à notre hypothèse de départ ainsi que de son cheminement.