Gagne de la cryptomonnaie GRATUITE en 5 clics et aide institut numérique à propager la connaissance universitaire >> CLIQUEZ ICI <<

1.2. Les formes d’efficience

Non classé

Fama en 1970 définit le marché efficient au sens informationnel comme étant celui
dont « les prix observés reflètent toute l’information disponible », de cette définition
fondatrice, l’auteur identifie trois formes d’efficience selon la qualité d’information
contenue dans l’ensemble des informations disponibles :

1.2.1. La forme faible :

Cette version primitive de l’hypothèse postule que l’historique des cours est la seule
variable incorporée dans l’ensemble d’information disponible (par exemple : le cours
d’hier est la seule information qui détermine le cours d’aujourd’hui ou de demain) ; à cet
égard, il n’est pas possible de tirer profit des informations passées pour prévoir l’évolution
future du prix au moyen de l’analyse technique(6).

Les tests utilisés sont essentiellement des tests de marche aléatoire(7) et d’auto
corrélation.

1.2.2. La forme semi-forte :

Cette forme renvoie à ce que l’ensemble d’information comprend toute l’information
publique (les augmentations de capital, les rapports annuels, annonce de dividendes,
émission de nouvelles d’actions……), en d’autre terme ; la forme semi-forte est validée
lorsque le cours d’un actif varie instantanément à la publication d’une information
publique. D’où l’incapacité de prévoir les cours futurs tout en se basant sur les
informations récemment publiées et seuls les détenteurs des informations privées peuvent
réaliser des gains.

1.2.3. La forme forte :

L’apport de cette forme est qu’en plus de toute l’information précitée (historique des
cours et information publique) l’ensemble d’information contient toute l’information
privée: elle constitue le cas extrême de l’efficience. L’information privée est détectée à
partir des informations non publiquement publiées et qui sont détenus par des
investisseurs privilégiés (ceux qui travaillent au sein de l’entreprise, ceux qui font partie
du conseil d’administration ou des organismes de contrôle…). L’efficience en sa forme
forte entraine l’imprévisibilité des cours futurs en fonction des informations non encore
publiées et par conséquent, il serait impossible de réaliser des profits.

En 1991 Fama à modifié sa première classification en raison de l’abondance des
travaux empiriques. En effet, il propose uniquement un changement de dénomination
pour les formes semi-forte et forte : les tests d’études événementielles remplacent les tests
de forme semi-forte et aux tests de forme forte se substituent les tests sur l’information
privée. En revanche, la forme faible se trouve modifiée doublement :- par le contenu de
l’information ; celui-ci contient non seulement l’historique des cours et des rentabilités,
mais également l’historique de toutes les variables économiques ou financières pouvant
servir à la prévision des rentabilités(le ratio div/cour, les taux d’intérêt). -Par la
dénomination, les tests de forme faible seront dorénavant appelés les tests de prévisibilité
des rendements.

Retour au menu : L’énigme de volatilité excessive des cours boursiers : explication par la finance comportementale à travers l’excès de confiance et le comportement grégaire. Validation empirique sur la BVMT.