Les types biologiques ou formes biologiques qui désignent le comportement adaptatif de l’espèce. Elles renseignent sur le type de la formation végétale, son origine et ses transformations. La classification à laquelle nous nous sommes référés est celle de Raunkiaer (1934). Elle se base sur la position qu’occupent les méristèmes en dormance par rapport au niveau du sol durant la saison difficile et se subdivise ainsi en:
• Phanérophytes: les feuilles tombent ou non et les zones les plus sensibles (méristèmes) sont protégées par des structures temporaires de résistance : les bourgeons.
• Chaméphyte : les feuilles tombent ou non, les bourgeons les plus bas bénéficient de la protection de la neige.
• Cryptophyte (ou géophyte) : ces plantes passent la période froide protégées par le sol, la partie aérienne meurt et les bourgeons sont cachés dans le sol. Peuvent être des cryptophytes à bulbe, à rhizome ou à tubercule.
• Hémicryptophyte : les bourgeons sont à demi cachés dans le sol, stratégie mixte qui combine celle des cryptophytes et des chaméphytes.
• Thérophyte (plantes annuelles) : ces plantes passent l’hiver à l’état de graine, l’ensemble de la plante meurt (HALIMATOU, 2010).
Fig4.1: Les types biologiques selon la classification de Raunkiaer 1934.
(NIANG-DIOP, 2010).