La majorité des institutions actives à Kinshasa ne disposent pas des visions stratégiques bien définies, claires et intériorisées par les parties prenantes. Le départ étant mal défini, il est très difficile pour ces institutions kinoises de faire ceux pourquoi elles ont été créée.
Ce faisant, la probabilité de s’éloigner de leur cible est donc très élevée. A cela s’ajoute le faible niveau de capital humain dont fait preuve l’industrie de la microfinance à Kinshasa.
Une étude menée par les étudiants du CCAM (2012) a démontré que la plupart des agents de terrain n’avait pas assez des connaissances en matière de crédit. De surcroit les formations reçues après l’embauche ne se limitaient qu’à une formation d’intégration.
Par conséquent, les performances de ces agents de terrain sont restées dans la plupart de cas faibles.
En ce qui concerne la collecte, la circulation, le traitement et la diffusion de l’information, les analyses de la banque centrale du Congo (2011) révèlent que seuls 33% des institutions ont disposé d’un système d’information de gestion à même de faciliter les transactions et de générer les informations financières dans un délai raisonnable. Avec une base d’informations non fiable, il est difficile pour ces institutions de prendre des décisions efficaces de manière à améliorer leurs performances financières ainsi que leur portée sociale.