1.3.1. Les diagnostics :
Selon Mangot (2004), l’investisseur est particulièrement sujet au biais d’excès de
confiance si :
– il est persuadé d’être né sous une bonne étoile.
– il a constaté qu’il réussisse mieux quand il écoute ses intuitions plutôt que les
conseils des autres.
– il suit ses propres règles en bourse, des règles non écrites qu’il aurait du mal
à justifier.
– il gère lui-même son portefeuille et il ne le viendrait pas à l’idée de le faire
gérer par quelqu’un d’autre.
– il relativise les opinions contraires quand il décide d’investir sur un titre.
– il achète et vend très fréquemment.
– il est sûr d’avoir fait mieux que le marché ces derniers temps mais il ne
connait pas avec exactitude ni ses performances ni celles du marché.
– il n’a qu’une seule source d’information qu’il suit sans sourciller.
1.3.2. Les remèdes :
Mangot (2004) à trouvé que l’investisseur peut largement corriger ce biais :
– en auditant ses performances et en les comparant à celle du marché, de
manière à mesurer combien cela lui coûte de continuer à gérer lui-même.
– en conservant à l’esprit que les investisseurs qui gardent longtemps leurs
titres sont ceux qui affichent les meilleures performances.
– en relativisant ses succès à la lumière des performances du marché.
– en tenant une comptabilité rigoureuse de ses réussites et de ses échecs.
– en passant ses opérations en bourse seulement après avoir confronté ses
raisonnements à la critique d’un autre investisseur. Il pourra pointer le doigt sur ses
oublis et ses raccourcis intellectuels.
– en multipliant ses sources d’information (analystes, journaux
financiers…….).