Comme nous l’avons déjà dit plus haut, les événements extrêmes sont des événements rares, qui s’écartent fortement d’une moyenne statistique. Cette définition est donc fondée sur des critères statistiques. La rareté d’un événement extrême peut se mesurer en se référant à de longues séries de mesures. Elle s’exprime par le temps de retour ou période de récurrence. Par exemple un événement attendu, statistiquement parlant, une fois tous les dix ans a un temps de retour ou une période de récurrence de dix ans.
Les événements extrêmes ne sont pas forcément liés à des dommages. Par exemple une catastrophe naturelle provoque des dommages dont les personnes touchées ne peuvent pas toujours maîtriser toutes seules les conséquences. Les dangers naturels sont des processus et situations naturelles qui menacent la société et l’environnement.
Un signe distinctif commun des catastrophes naturelles est la détresse de la population touchée. Celle-ci n’est pas en mesure de maîtriser la situation par ses propres moyens, mais a besoin d’un soutien de l’extérieur.
La notion de danger naturel englobe tous les processus et influences de la nature susceptibles de causer préjudice à l’être humain et/ou aux biens matériels (par exemple . les cyclones, séismes, avalanches, inondations, invasions de criquets etc.). Les dangers naturels font peser la menace d’un malheur qui, dans certaines circonstances, peut être évité par la prévention. Alors qu’une catastrophe naturelle désigne un malheur qui est effectivement survenu.
A moyen terme, des méthodes d’évaluation et de planification devront être développées, qui soient en mesure de quanti er le danger résultant. Un renforcement des mesures s’impose pour se protéger contre ces événements sur l’évolution desquels on dispose des données qualitatives .
– Fortes précipitations, crues et glissements de terrain . Les mesures à planifier s’orientent par exemple vers la reforestation, la construction des ouvrages de protections et les surfaces de rétention.
– Vagues de chaleur . Les changements climatiques pourraient entraîner des extrêmes de température plus élevés. Il faut s’attendre à l’augmentation des décès liée à l’apparition de températures extrêmement hautes. Pour cela des mesures ayant trait aux bâtiments tels que le pare-soleil, l’isolation et l’écran de verdure peuvent améliorer le confort et l’efficacité énergétique.
Il n’est pas possible pour l’heure de fournir des précisions sur l’évolution future des sécheresses, des incendies de forêt, du foehn, des tempêtes d’hiver, de la grêle et des avalanches. Il importe de suivre attentivement les progrès de la recherche dans ces domaines.
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