Le paracétamol est commercialisé sous différentes formes galéniques pour adulte,
pour enfant ou pour nourrisson :
– pour l’adulte, le paracétamol se présente sous forme de comprimés (sécables ou
effervescents), gélules ou poudre, dosés usuellement à 500mg (STORA, 2005) ;
– pour l’enfant ou le nourrisson, le paracétamol est sous forme de sachets ou
suppositoires, dosés à 100 ou 500mg, ou encore de suspensions buvables (STORA,
2005).
Le paracétamol existe aussi (pour adulte et enfant) sous d’autres formes :
– en comprimés orodispersibles (comprimés qui se dissolvent sur la langue et ne
nécessitant pas la prise d’eau) (STORA, 2005) ;
– en solution injectable (voie intraveineuse) où le paracétamol est sous forme d’une
prodrogue « le proparacétamol », hydrolysable en paracétamol dans le plasma six
minutes après son administration dans le rapport : 2g de proparacétamol
conduisant à 1g de paracétamol (REMY, 2004).
Compte tenu de l’extrême veinotoxicité du proparacétamol, une nouvelle formulation
galénique du paracétamol injectable (IV), où le paracétamol n’est pas sous forme de
prodrogue, offrant une bien meilleure tolérance veineuse existe aussi (perfalgan) (MOREAU
et al, 1992 ; ANNEQUIN, 2002 ; CAPDEVILA, 2004).
Le paracétamol est également commercialisé sous forme d’associations avec d’autres
médicaments. Ces associations médicamenteuses ont pour but la potentialisation de l’effet
analgésiant. Selon FAURE (2010), le paracétamol s’associe classiquement à :
– des molécules de palier II comme la codéine (Codoliprane), le
dextropropoxyphène (Di-Antalvic) ou le tramadol (Ixprim) ;
– des molécules de pallier III comme l’opium (Lamaline) ;
– des substances adjuvantes comme la caféine (Claradol caféine) ou l’acide
ascorbique (Doliprane vitamine C) ;
– des vasoconstricteurs (pseudo-éphédrine) ou des antihistaminiques pour la prise en
charge des affections ORL (Actifed, Fervex, Rhinofébral,…);
– un autre antalgique non morphinique, notamment l’aspirine (Afébryl et Véganine).