L’évolution en fonction du temps post-piqûre organisé en 4 classes de la population des piqués au niveau des trois structures sanitaires étudiées montre que le maximum de décès est observé pour les patients qui sont arrivés à une des structures sanitaires entre 1 et 2 heures (fig.64).
Cependant, le calcul de la létalité spécifique en fonction du temps post-piqûre donne des taux respectifs de 2.9‰, 11.19‰, 2.7‰ et 8.71‰ pour les classes de TPP <1, entre 1 et 2h, entre 2 et 3h et ≥ 3 heures. On peut donc dire que le maximum de létalité est observé pour les patients qui arrivent tard aux structures sanitaires.
Fig. 64: Evolution favorable (bleu) ou défavorable (rouge) des patients en fonction du temps post-piqûre
L’analyse de variance conduit à un rapport F de 3.82 (p=0.05) peu significatif. La comparaison des moyennes par le test Duncan n’a pas pu distinguer entre les divers groupes, vu les taux très faibles à comparer.
Si on distingue deux groupes selon que le TPP soit inférieur ou supérieur à 1heure, on obtient les résultats figure 65 et tableau XI.
Fig. 65 : Evolution selon le TPP (TPP< 1h ou ≥ 1h)
Tableau XI : Taux de létalité selon le TPP (< ou ≥ 1h)
L’évolution en fonction du TPP selon les 2 groupes montre que les décès sont faibles chez les patients qui arrivent à la structure sanitaire dans un délai inférieur à 1 heure (0.29%), par contre, ils sont importants si le TPP est supérieur ou égale à 1 heure (0.94%).
L’analyse de variance conduit à un rapport F de 9.38 (p=0.002) très significatif.
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