En Tunisie le choix était d’abord fixé sur le premier ministre pour être l’intérimaire du chef de l’Etat. M. BOURGUIBA a énoncé dans son discours devant la chambre des député de la nation le 13 mars 1973 ce que suit : « je suis convaincu, que la meilleure solution qui permet de garantir la continuité de l’Etat durant la période transitoire c’est de confier la mission de l’intérim au premier ministre et lui attribuer toutes les prérogatives de la présidence de la république parce qu’il est censé connaitre tous sur l’Etat et il est la personne la plus apte à gérer l’administration selon les circonstances et l’intérêt de l’Etat ».(127)
La constitution tunisienne, dans son texte original(128) disposait que en cas de vacance de la présidence de la république pour cause de décès, démission, ou empêchement.(….) …les députés élus parmi eux ,un, qui sera investi des charges de la présidence de la république pour le reste du mandat.
L’étude de la question de l’intérimaire passe d’abord par l’intérimaire au premier degré (A) et ensuite par l’intérimaire au deuxième degré(B).
127- discours de président BOURGUIBA Du 13/03/1973 devant les députés de la nation. voir annexes
128- انظر سعيد (قيس) و عمر( عبد الفتاح) نصوص ووثائق سياسية تونسية (الملاحق)
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