20H15 : après avoir débarrassé nous ouvrons les portes pour accueillir les premiers spectateurs. Les
White Card commencent leur prestation à 21h00 devant une salle encore clairsemée. Comme prévu
ils terminent à 21H45, pour que Tados puisse commencer à jouer à 22h00, le temps de changer le
matériel qui n’est pas commun aux différents groupes (guitare, basse, cymbales et caisse claire).
Cette fois, le public est plus dense et l’ambiance monte en puissance. A 22h40, je me rends compte
que le groupe est loin d’avoir terminé son set et je dois donc leur demander de le raccourcir. Ils
jouent encore 3 morceaux et laissent la place aux Crades Marmots qui peuvent donc commencer à
jouer autour de 23h. Eux aussi ont un set nettement plus long que les trois quarts d’heure alloués à
chaque groupe et je dois donc de nouveau leur demander de sauter quelques morceaux pour finir
dans les temps. Vient enfin le tour de Solidagité, qui joueront jusqu’à 00h45 environ, ce qui nous
laisse tout juste le temps de laisser les gens finir leur verre puis fermer le bar dans les temps, à
savoir 1h30 du matin. Ne resteront ensuite que les artistes et les bénévoles pour finir la soirée tous
ensemble et interviewer chaque groupe.
L’ordre de passage des groupes était déterminé à l’avance : l’habitude veut que les groupes qui
viennent de loin jouent après les locaux. Mais dans notre cas, le batteur étant la même personne
pour les deux formations non stéphanoises, il lui fallait un temps de repos entre ses deux
prestations scéniques. Cela aurait pu poser un problème de temps au niveau du changement de
plateau, mais comme les Crades Marmots n’utilisent pas de batterie il n’était pas nécessaire de
changer les cymbales, caisse claire et autres réglages entre les 3 derniers groupes.
Les interviews se dérouleront de manière détendue et spontanée. En effet, à l’écoute de ma
précédente interview avec Reuno de Lofofora, je m’étais rendu compte que j’étais beaucoup trop
intervenu dans ses réponses, je ne le laissais pas toujours finir ses interventions et parfois je
l’orientais même vers la réponse que je voulais entendre… bref, j’étais déçu de ma prestation et je
voulais donc rectifier le tire ce soir là en laissant les gens répondre à leur guise et surtout jusqu’à ce
qu’ils aient complètement fini leurs réponses. Je voulais aussi davantage rebondir sur leurs propos
plutôt que de suivre strictement mon questionnaire. Par exemple, il me semblait intéressant
d’aborder la question de l’occitan puisque les Solidagité ont par exemple en projet d’enregistrer un
morceau dans cette langue, et le fils du batteur Ratboy va à l’école en occitan quelques heures par
semaine. Ces gens ont donc une démarche en faveur des langues régionales et de leur diffusion,
sujet que mes questions à l’origine n’abordent pas du tout.