L’analyse approfondie des contenus des textes et des entretiens nous permet de dénombrer plusieurs finalités présentant des justifications communes.
2.1 L’absence de finalité commune
Cette catégorie regroupe deux postures strictement opposées expliquant cette absence de finalité :
– La posture libérale : cette irrésolution est le fruit d’un consentement, les tenants de cette posture affirment que le marché (ici, les sociétés de gestion) est le plus à même de définir quel est l’objectif final.
– La posture agonistique : l’irrésolution est « subie », elle résulte de visions antagonistes de l’ISR. En l’absence de consensus, les acteurs développent des « courants de pensée » qui peuvent être conflictuels.
2.1.1 La posture libérale
Les tenants de cette position affirment qu’il est impossible de donner une définition unique de l’ISR, et reconnaissent la légitimité des gérants à fixer eux-mêmes leurs propres objectifs finaux pour leurs fonds. Pour l’AFG, la grande diversité des pratiques démontre ce fait et invite à se focaliser sur « une exigence de transparence accrue vis-à-vis des épargnants ».Ainsi l’AFG déplace la problématique de la finalité à celle de la transparence.
Une autre justification de l’individualisation des objectifs vient du fait que les champs couverts par l’ISR sont ceux de la RSE et que de nouvelles problématiques peuvent apparaître dans le futur, des objectifs précis empêcheraient l’émergence de nouveaux enjeux :
« Premièrement, il nous semble préférable de ne pas préciser la nature des objectifs extra-financiers afin de laisser à la définition une adaptabilité suffisante. En effet, à l’heure actuelle, les dimensions sociales – au sens large – et environnementales couvrent le spectre de l’ISR ; il n’est pas dit que d’autres n’apparaîtront pas à l’avenir »(32).
2.1.2 La posture « agonistique »
Certains chercheurs reconnaissent que l’objectif de l’ISR est vague. Monjon s’interroge : « l’ISR une auberge espagnole ? ». Arjaliès subordonne la finalité aux moyens (voir tableau 2) et Jolia affirme que « tant les approches et objectifs divergent encore ».
Ils pointent du doigt la lutte qui oppose plusieurs conceptions de l’ISR. Ce n’est donc pas ici un objectif téléologique mais un processus en cours. Ceci étant, cette catégorie nous permet d’appréhender l’existence de plusieurs conventions inférant des finalités divergentes à l’ISR. En l’absence de norme, l’objectif final est décidé librement par les acteurs de l’ISR, mais la différence avec la posture libérale est la dimension conflictuelle de la coexistence d’objectifs variés.
Ainsi, Bencheman parle de « controverses » sur les « objectifs d’une analyse ISR » tandis que Jolia met en exergue la grande distance entre les objectifs existant actuellement, même si pour celle-ci, ce fossé idéologique est causé par des facteurs culturels :
« Cependant, à l’heure actuelle, aucune méthodologie de traitement de l’information extra-financière ne semble faire consensus sur le marché tant les approches et les objectifs divergent encore, principalement pour des raisons culturelles. »(33)
D’autre part, deux objectifs finaux particuliers tentent selon les analystes de s’imposer, un méta-objectif auquel nous adjoindrons le nom de « responsabilité » et un méta-objectif auquel nous attribuerons le qualificatif d’«utilitariste » que nous tenterons de détailler ci-dessous.
2.2 La finalité Développement Durable
Plusieurs auteurs adossent l’ISR au développement durable. Ainsi, Arjaliès de la Lande identifie les fonds ISR de 4ème génération (ceux qui prédominent actuellement en France) comme permettant de « mieux identifier les mécanismes de création de valeur à long terme tout en contribuant au développement durable ».(34)
Monjon indique que le seul objectif qui fasse consensus dans la communauté ISR consiste à : « concilier finance et développement durable »(35). Enfin Bancilhon note que « le gérant s’engage à investir dans des entreprises pro-actives en matière de développement durable »(36)
Le lecteur peut se demander pourquoi nous n’intégrons pas cet objectif dans celui de l’objectif « Responsabilité ».Il apparaît en effet, que des liens existent entre le développement durable et la RSE. Néanmoins, deux arguments enlèvent une part de crédit à cette finalité :
– D’une part, la RSE se situe au niveau micro-économique et le développement durable est un projet de société se situant donc à l’échelle des sociétés. Le développement durable concerne des politiques globales liées à l’aménagement du territoire ou à l’accès à l’eau.
– Le développement durable est un concept mou car trop consensuel37. Ceci est lié à la volonté de consensus donné à sa définition. En effet, si le développement durable donne un objectif de développement, il n’en donne pas pour autant les modalités. Or, deux notions continuent à s’affronter au sein de ce concept : la durabilité forte et la durabilité faible ; la durabilité forte prend acte de la limitation des ressources planétaires et propose de maîtriser la croissance démographique et économique (décroissance) alors que les tenants de la durabilité faible pensent que la croissance économique permettra à terme d’éradiquer la pauvreté tandis que le progrès technique résoudra les défis environnementaux.
Selon la lecture faite du développement durable, un gérant pourra investir dans les organismes génétiquement modifiés ou développer des outils de financement locaux d’exploitations biologiques. Pour les partisans de la durabilité faible, résoudre les problèmes de nutrition dans une Terre avec 9 milliards d’habitants d’ici à 2050 exige le recours à la technologie. Au contraire, le défenseur de la durabilité forte favorisera la prévention et suggèrera de convertir les surfaces en « bio » et de diminuer les consommations d’énergie, ce qui permettra de libérer des surfaces agricoles précédemment utilisées pour faire des « biocarburants ».
Cet exemple montre que le manque de lisibilité de la notion de développement durable elle-même controversée rend cet objectif vague et revient à laisser au gérant le soin de sélectionner lui-même les enjeux qui lui sont subordonnés.
2.3 La finalité responsabilité
Etrangement cette finalité n’est que peu évoquée dans les textes. Seul Benchman y fait référence en mettant une ligne de démarcation entre cet objectif qui privilégie la responsabilité sociétale par rapport aux aspects financiers et la démarche utilitariste qui met en avant la rentabilité par rapport aux aspects sociétaux :
« La ligne de démarcation pouvant exister avec une analyse extra-financière est illustrée par les propos de deux analystes ISR pionniers dans le métier. Le premier, en référence à la RSE, met l’accent sur la dimension de responsabilité. »(38)
Quelques définitions évoquent vaguement cette finalité lors de la description des objectifs (intermédiaires) de l’ISR.
Ex : « l’ISR consiste à intégrer dans les processus d’investissements des critères extra-financiers censés révéler la responsabilité sociétale des entreprises. »(39)
Cette finalité est pourtant le centre de l’ISR pratiquée actuellement (bien que de plus en plus concurrencée par l’objectif utilitariste). C’est d’ailleurs la pratique de l’ISR qui permet d’induire sa finalité dans ce cas. La méthode best-in-class pratiquée par plus de 90% des fonds en France a justement pour finalité de sélectionner les entreprises les plus responsables selon le désormais célèbre triptyque E, S, G.
Aucune explication ne permet de dire pourquoi cette finalité est relativement absente des textes. Il existe cependant un lien dans la réalité entre responsabilisation et responsabilité dans la mesure où les investisseurs pensent que la méthode best in class, en sélectionnant les entreprises les plus responsables, entraînera les autres entreprises à devenir plus responsables.
Selon l’interviewé 5 (analyste ISR), dont les méthodes consistent en une pratique du best in class et de l’exclusion éthique, l’ISR permet de « favoriser une responsabilité accrue des entreprises sur l’ensemble de leur écosystème ».
Au sujet de l’ISR responsabilité, l’interviewé 9 (directeur général), soutient un objectif de responsabilisation et admet la contribution de l’ISR fondé sur l’objectif final de responsabilité dans la responsabilisation des entreprises.
« Mais tout cela a un impact qui va quand même dans le bon sens, cela oblige les sociétés à améliorer leurs pratiques. Mais là aussi, ce sont des mouvements de fond, on ne va pas changer les choses comme ça du jour au lendemain. »
Il y a ici une première incohérence de ce méta-objectif qui non seulement n’est pas avouée clairement mais qui en plus consisterait à responsabiliser les entreprises. Dans ce cas, pourquoi un investisseur best-in-class ne dit-il pas que sélectionner les entreprises les plus responsables permet de faire évoluer leur pratique ou par effet d’émulation les pratiques des entreprises irresponsables ?
Une seconde incohérence existe dans le raisonnement consistant à responsabiliser les entreprises en sélectionnant des entreprises responsables. Comment, l’ISR qui représente 2% des fonds en France peut-il exercer une influence notable sur les entreprises par effet d’émulation (c’est-à-dire en récompensant les entreprises « vertueuses » par une intégration dans les fonds) ?
2.4 La finalité « utilitariste »
Cet objectif est défini de manière différente selon les acteurs :
– La majorité des chercheurs prennent le point de vue « agonistique » et décrivent cet objectif en répondant à la question « quel peut-être l’objectif de l’ISR ».
– Les ONG répondent, elles, à la question « quel est actuellement l’objectif de l’ISR ? » et adoptent un discours de dénonciation à l’égard de l’ISR tel que celles-ci le voient actuellement.
– Une minorité de chercheurs thuriféraires défendent cet objectif.
Nous analyserons consécutivement chacune de ces propositions, car selon le positionnement des auteurs, le jugement porté à cet objectif peut être neutre, dithyrambique, ou accusateur.
Les « chercheurs agonistiques » emploient un ton analytique et s’attèlent à comprendre les racines idéologiques de cette vision. Ainsi, le but de l’intégration des problématiques ESG serait d’évaluer les risques et les opportunités afin d’augmenter in fine la possibilité de gain financier ou de réduire parallèlement les pertes financières.
Selon Bencheman, cette perception est issue de la formation des analystes extra-financiers influencés par les pratiques de l’analyse financière : « Le schéma cognitif de référence s’articule ainsi à celui des analystes financiers classiques et, plus généralement, à celui du monde de la finance, en référence aux travaux de Markowitz »(40)
Monjon et Blancard posent de nombreuses questions encore irrésolues « La principale difficulté posée par la théorie des parties prenantes tient donc au caractère protéiforme des objectifs. Pour simplifier, on peut décomposer le problème en trois niveaux successifs : 1. Quels objectifs retenir ? 2. Comment hiérarchiser les objectifs précédemment définis ? 3. Quel degré d’exigence réclamer pour ces objectifs ? Et à supposer que les objectifs soient clairement définis et fassent consensus, il reste à les hiérarchiser. »(41)
La seule question qui intéresse les investisseurs est selon les 2 chercheurs « de savoir si l’ISR est un placement rentable. »
Enfin, Gollier insiste sur l’ambiguïté liée au discours sur l’ISR et ses effets néfastes sur la compréhension de celui-ci par les clients de l’ISR. « Mais je constate que la plupart des discours sur le sujet surfent sur l’ambigüité, et conduit à un message pas toujours compréhensible pour l’épargnant. » (42)
Cette ambigüité résulterait de l’existence de deux approches conflictuelles de l’ISR dont les objectifs finaux divergeraient.
Dans sa description de la première approche de l’ISR, il énumère les liens entre performance sociétale et performance financière :
« Il y a des raisons objectives de penser qu’une entreprise qui traite mieux ses employés, ses clients et son environnement peut surperformer sur le long terme ses concurrentes moins socialement responsables. L’argument le plus simple est qu’elle a plus de chance d’éviter des conflits avec les parties prenantes : grève par les employés, embargo par les consommateurs,…. »(43)
Il explique ensuite que les tenants de cette approche s’appuient sur des travaux de recherche afin de prouver le lien entre les deux sphères. Ainsi, nous apprenons que cette approche résulterait des théories de contrats implicites de travail (Holmström (1983), Drèze et Gollier (1993)), du salaire d’efficience ((Krueger et Summers (1988)), ainsi que sur l’hypothèse de Porter qui « suggère qu’une entreprise qui anticipe les futures contraintes environnementales qui s’imposeront à l’industrie aura un avantage compétitif au moment où les autres devront s’adapter en catastrophe. »
La pierre angulaire de cette approche repose au final sur le risque de réputation qui aura une répercussion sur la valeur boursière de l’entreprise et sur l’image de l’investisseur lui-même.
Somme toute, ces arguments se rapprochent de la vision du « business case » décrite par Julienne Brabet lors de sa classification des approches de la RSE. Cette approche consisterait à mettre en place des politiques de RSE car celles-ci seraient rentables à long terme. Nous reviendrons plus en détail sur cette approche au prochain chapitre.
Les ONG quant à elles dénoncent cette approche qu’elles jugent actuellement dominante. L’ISR souffrirait d’une hiérarchisation des objectifs privilégiant la rentabilité financière avant tout. La notion de partage des richesses est la base sous-jacente de cette exégèse.
L’ONG Les Amis de la Terre constate que « le premier objectif de la constitution des fonds « best in class” est de pouvoir rivaliser avec les performances financières d’indices de référence (CAC 40, Euronext 100, MSCI mondial, etc.) »(44) et l’ONG Réseau Financement Alternatif considère que quelle que soit « la méthode retenue, c’est la société civile qui choisit les valeurs sociales, éthiques et environnementales qu’elle veut défendre. »(45)
Enfin, certains chercheurs défendent l’idée d’une double relation entre profit et responsabilité sociale; selon Behnassi « l’ISR part du constat qu’une entreprise ne peut aspirer à une croissance de long terme sans protéger son environnement économique et social, mais aussi qu’une bonne gestion de ses ressources ne peut être viable qu’à condition que la croissance soit elle-même au rendez-vous. Or, l’ISR recherche aussi des rentabilités satisfaisantes. »(46)Celui-ci vante enfin le mérite de l’ISR qui « porte les germes et jette les bases d’un système régulatoire.»
2.5 La finalité « responsabilisation »
Cet objectif répond également à des questions différentes selon l’acteur concerné :
– Les régulateurs (acteurs) : l’organisme Novethic répond à la question « quel est actuellement l’objectif de l’ISR ? »
– Les chercheurs (observateurs) répondent à la question « que peut-être l’objectif de l’ISR ? », cet objectif est le pendant de l’objectif « utilitariste », contrairement à l’objectif précédent, aucun chercheur ne se positionne en faveur de celui-ci.
– Les ONG se positionnent en faveur de cette finalité et répondent à la question « que devrait être l’objectif de l’ISR ? ».
Comme pour le point précédent, nous analyserons cet objectif au regard de la question posée (proposition, impératif, réalité).
Novethic lie l’actionnaire à l’entreprise en le considérant d’une certaine manière comme un contre-pouvoir dans l’entreprise « l’actionnaire est invité à jouer pleinement son rôle, par le dialogue direct et par l’exercice de son droit de vote, afin d’amener l’entreprise à modifier son comportement vers une plus grand responsabilité sociale. »(47)
Il faut comprendre ici une dimension qui n’existe pas dans le précédent objectif : la dimension « relationnelle » qui implique une situation possible d’opposition voire de conflit, qui ne peut exister selon l’objectif « utilitariste ».Pourquoi l’investisseur s’opposerait-il à l’émetteur puisque leur intérêt est le même : créer de la valeur grâce à la RSE ?
Le dialogue direct en revanche implique des compromis passés entre l’entreprise et l’actionnaire et donc une opposition qui fonde le principe de négociation. La dimension conflictuelle peut apparaître lors de l’exercice des fameux droits de vote, si l’actionnaire décide de voter contre les propositions faites par l’entreprise.
Il est utile d’ajouter que l’objectif final définit la méthode selon Novethic pour qui « l’ISR est avant tout une démarche d’engagement actionnarial »
Gollier insiste sur l’aspect alternatif de l’ISR dans sa seconde approche de l’ISR. Celle-ci se fonde sur l’inefficacité des marchés dans le traitement des externalités « Ici, les entreprises qui maximisent leurs profits sont irresponsables à cause des externalités qu’elles n’internalisent pas dans leurs choix »(48) Cependant, Gollier va beaucoup plus loin, car il est le seul à poser la question « taboue » de la rentabilité inverse à la prise en compte des externalités.
En effet, on peut poser l’hypothèse que la responsabilisation constitue un coût pour l’entreprise et non une possibilité de profit (ce que s’échinent à infirmer les théoriciens de l’objectif utilitariste). Un exemple est le respect de normes environnementales chiffrées et contraignantes qui imposent des changements de procédés et du matériel de production. Les tenants de la vision « utilitariste » affirmeront toutefois que ceci est un investissement qui permettra à terme de faire baisser la consommation d’énergie. Mais que devient cet argument, lorsqu’il s’agit de doubler les salaires versés aux salariés des sous-traitants pour leur permettre de vivre dignement ? Peut-on réellement considérer que l’entreprise récupérera cet argent par un doublement de la productivité ?
Il semble donc que cet objectif soit lié selon Gollier à la capacité des épargnants à « sacrifier une partie de la rentabilité de leur portefeuille » et pose cette question très pertinente :
« Peut-on fonder une action collective sur l’hypothèse qu’il existe une composante de la Société qui est prête à sacrifier une partie de son bien-être pour le bien commun ? »(49)
Laquelle génère une réponse négative : « Force est de constater que cette composante reste aujourd’hui une petite minorité de l’ensemble ».
Ces deux visions sont pour lui simplement incompatibles :
« Il y a donc une incompatibilité majeure dans le discours tenu par un certain nombre d’acteurs ISR, qui consiste à la fois à flatter le rôle éthique que les fonds ISR ont dans l’amélioration de notre Société, et en même temps à faire référence à une rentabilité supérieure de ces fonds. »
2.6 La finalité combinée
Ce méta-objectif est alternatif. La découverte de celui-ci s’est fait lors des entretiens avec les deux représentants des ONG. Il apparaît que leur projet et leur système de représentation divergent trop des autres acteurs pour figurer dans un des objectifs finaux précédents.
Pour l’ONG les amis de la Terre, l’ISR devrait servir à répondre à l’impératif écologique et à réduire les inégalités sociales et territoriales. L’ONG se situe intègralement dans une dimension normative « sur le respect de politiques publiques visant des objectifs clairs ».
Ces objectifs conditionnent une méthode ISR radicalement différente de ce qui se fait actuellement :
« Les Amis de la Terre considèrent en effet que seules des économies relocalisées, fondées sur des entités de petite et moyenne échelles favorisant les principes de l’économie sociale et solidaire »(50)
Ce méta-objectif reflète la complexité de vision de ces acteurs et se divise en trois buts distincts :
– Le premier vise la finalité de l’investissement : concrètement les secteurs contribuant au développement durable devraient être favorisés. Pour les Amis de la Terre, ces secteurs sont ceux de la transformation écologique et de l’économie sociale et solidaire.
– Le deuxième vise les destinataires de l’investissement : les PME devraient bénéficier en priorité de l’ISR pour diverses raisons. Pour l’interviewé 3 (ONG), ces entreprises n’ont justement pas accès au financement du fait de leur taille réduite. Pour l’interviewé 2 (ONG), plus une entreprise est petite, plus ses impacts négatifs seront limités
– Le troisième but est de sélectionner des entreprises responsables : cela le rapproche de l’objectif final responsabilité mais en critique les méthodes comme nous le verrons dans le troisième chapitre. Pour l’interviewé 3, il faut renforcer la transparence et les contrôles tandis que l’interviewé 2 insiste sur les exclusions sectorielles et normatives permettant de ne pas sélectionner les entreprises dites « controversées ».
32 Thoreau, François-Louis. op.cit p21, Université de Liège. Liège : s.n., 2004. mémoire universitaire.
33 Joliat, Aline. Travail de mémoire : fonds de placement responsable : un intérêt pour l’investisseur? 2005. p. 4
34 Lande, Diane-Laure Arjaliès-de la. op.cit, p16, 2007.
35 Capelle-Blancard, Gunther et Monjon, Stéphanie. op.cit, p1
36 Bancilhon, Charlotte. Un climat de changement : Enjeux et limites de l’intégration du thème du changement climatique dans la gestion de fonds hors – ISR. Ecole Supérieure des Affaires, Université Paris XII. 2005. Mémoire universitaire.
37 Aurélien Boutaud, Natacha Gondran. L’empreinte écologique. Paris : Ed la découverte, 2009. pp. 14-19.
38 Isabelle Chambost, Faycel Benchemam. op.cit p22
39 Lande, Diane-Laure Arjaliès-de la. ibid, 2007.
40 Isabelle Chambost, Faycel Benchemam. op.cit p22
41 Capelle-Blancard, Gunther et Monjon, Stéphanie. op.cit, p9
42 Gollier, Christian. Finance durable et investissement responsable. Toulouse School of Economics. Toulouse : s.n., 2009. p. 1, pdf.
43 Gollier, Christian. op.cit , 2009. p. 1&2, pdf.
44 Les amis de la Terre. Investissement Socialement Responsable : l’heure du tri. [trad.] pdf. 2010.
45 Benar Bayot, Alexandra Demoustiez, Steven Coekelbergh. op.cit , 2008. p.9 .
46 Behnassi, Mohamed. Potentiel régulatoire de l’investissement socialement responsable. Santé, Environnement et Développement. 2009.p1
47 Ademe. L’investissement socialement responsable : Etat des lieux et perspectives. [Pdf] 2004.
48 Gollier, Christian. op.cit, 2009. p. 3, pdf.
49 Gollier, Christian. Ibid 2009, pdf.
50 1. Les amis de la Terre. op.cit, p17. 2010.