Le manque de public et le déficit budgétaire ainsi entraîné sont selon moi la conséquence d’un
problème important qui était présent dès le départ, mais que mon inébranlable optimisme m’a
empêché d’anticiper efficacement : le fait que j’organisais moi-même la soirée et que c’était la
première fois que je faisais cela de cette façon.
En clair il m’aurait fallu une association pour palier à tous les manquements dont j’ai fait preuve.
Sans l’aide de certaines personnes comme Grégory le gérant du bar, Julien Gomez pour la sécurité et
le son, Mic de White Card pour la promotion ou Sly des Crades Marmots pour le matériel, rien
n’aurait pu se passer. Clairement, pour un tel projet, il faut être plusieurs, et avec une structure
officielle pour avoir une trésorerie, et des perspectives (comme refaire un autre concert plus tard qui
pourrait éventuellement rembourser les pertes). Je regrette de ne pas avoir organisé ce concert de
manière plus officielle avec une association et d’autres personnes impliquées dans le projet. Plus
qu’une initiative privée il s’agissait d’une initiative personnelle voire solitaire ! De plus, le fait
d’avoir un statut associatif m’aurait sans doute beaucoup aidé du point de vue institutionnel, les
instances de la francophonie auraient sans doute pris l’initiative plus au sérieux si il y avait eu une
véritable association à l’origine du projet.
Enfin, même si j’ai eu cinq mois pour organiser ce concert, une anticipation antérieure eût sans
doute permis un événement plus important (avec par exemple des plus grands groupes) et peut être
d’obtenir des subventions.