L’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) définit une aire protégée comme “une portion de terre et/ou de mer vouée spécialement à la protection et au maintien de la diversité biologique, ainsi que des ressources naturelles et culturelles associées, et gérée par des moyens efficaces, juridiques ou autres”(GoodPlanet, 2012)
Le statut juridique de ces aires peut prendre diverses formes : parcs nationaux, réserves gérées par des organismes étatiques ou des particuliers, etc.
D´après le PNUE (Programme des Nations Unies pour l’Environnement) cité par François B. (2009), le nombre des aires protégées a atteint 100 000 en 2003, avec une surface d´environ 12 % des terres émergées et 0,5 % des océans. Les pays avec les pourcentages les plus élevés sont le Venezuela, l´Équateur (avec la réserve marine des Galápagos) et le Danemark avec le Parc National du Groenland, la plus vaste réserve du monde. Deux vastes réserves marines sont consacrées aux récifs coralliens (Australie et Hawaï), initiatives sans doute insuffisantes pour sauvegarder ces écosystèmes particulièrement menacés.
Selon François (2009), Une aire protégée avec utilisation durable des ressources est un territoire voué à la protection et au maintien de la biodiversité, utilisé de manière à sauvegarder la naturalité de ses écosystèmes tout en assurant l’utilisation durable de ressources naturelles et de services nécessaires au bien-être des communautés. Ces territoires constituent des espaces exemplaires en matière de développement durable où la conservation de la nature, intègre la préservation, la gestion durable des ressources biologiques, la protection et, le cas échéant, la restauration. Sur ces territoires, la protection des écosystèmes naturels et la mise en valeur des ressources sont mutuellement bénéfiques.
Page suivante : 2.2. Enjeux autour des stratégies de création et de gestion