Dans le cadre de ces projets d’évolution d’architecture, le résultat de la migration est validé en
vérifiant l’iso-fonctionnalité entre l’application d’origine et l’application migrée. Pour cela, on
contrôle que les tests sur les applications sources et cibles donnent les mêmes résultats. La charge
consacrée à ces tests est donc loin d’être négligeable, et ce d’autant plus si l’on considère que ces
activités sont menées de manière manuelle, alors que la migration de code en elle-même est en
grande partie automatisée.
L’enjeu de ce travail de mémoire est donc d’explorer différentes pistes permettant d’optimiser la
gestion des tests et de mettre en oeuvre une série d’outils afin d’atteindre cet objectif.
Dans le cadre d’un processus de modernisation d’architecture, les tests sont organisés de la manière
suivante :
o Tests de référence : les tests de référence ont pour but de définir le référentiel de test qui
permettra d’établir l’iso-fonctionnalité. Ils sont établis sur l’application source.
o Tests unitaires : validation de manière indépendante des composants issus de la migration.
Les tests unitaires sont réalisés lors de la phase d’intégration manuelle du code.
o Tests de non-régression : validation de l’iso-fonctionnalité de l’application migrée.
Figure 8 : Notions de base en technologie des objets (Bézivin 2004)
Figure 9 : Notions de base en ingénierie des modèles (Bézivin 2004)
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