En réalité, l’encours de crédit qui est l’actif le plus important pour une institution de microfinance doit représenter jusqu’à quatre-vingt pourcent du total actif. Force est de constater que les institutions Kinoises accordent assez d’importance aux actifs non productifs (immobilisation et autre). Pour certaines institutions sous études, le ratio portefeuille de crédit sur actif variait autour de 30%. Ces institutions prétendent gérer les risques avec une telle stratégie.
L’augmentation de cet encours permettra à l’institution d’avoir plus des revenus d’exploitation, d’améliorer le rendement du portefeuille, d’améliorer la rentabilité économique, d’améliorer la rentabilité commerciale et à infra courte période améliore la qualité du portefeuille. Mais seulement, cette augmentation souhaitée ne doit pas se faire de manière abusive. Elle doit être en phase avec les capacités de l’institution (humaines et financières) pour n’est pas se retrouver dans une situation de croissance non maitrisée et ainsi détériorée d’avantage la qualité du portefeuille.
Par ailleurs, ces institutions doivent améliorer leurs stratégies visant à collecter les ressources moins couteuses. Les promotions des dépôts à terme doivent être entreprises afin d’accumuler assez des revenus pérennants et à moins cher. En aval, ces stratégies permettront de réduire sensiblement les charges financières et de générer assez des produits nets bancaires. Ainsi, les institutions peuvent recourir à la force de vente avec des décente sur terrain en vue de sensibiliser sa cible sur la culture et les biens faits de l’épargne et d’en collecter encore plus.