La valeur de la biodiversité est la dimension à priori la plus importante, pourtant la plus difficile à évaluer, mais facile à quantifier quand on focalise l’analyse sur des espèces naturelles qui ont ou acquièrent une valeur économique. La valeur de la biodiversité ne se réduit pas à la valeur d’existence et de legs pour les générations futures. La biodiversité rend des services écologiques qui ont un intérêt économique direct. Le plus emblématique est la pollinisation assurée par les insectes, processus essentiel à la réussite de certaines cultures. Les insectes constituent une ressource alimentaire essentielle pour la faune sauvage, source d’activités récréatives telles que la chasse, la pêche ou encore l’observation.
Aux Etats –Unis, les services écologiques fournis par les insectes sont estimés à près de 57milliards de dollars. La poussée démographique entraînant l’urbanisation a contribué à la destruction d’une grande surface de la forêt, affectant ainsi une autre partie importante des retombées environnementales du PV découlant d’une part de sa conservation et préservation dans l’intérêt de la pharmacopée traditionnelle qui puise la quasi totalité de sa matière première dans la flore et la faune sauvage, d’autre part le PV est le logis d’une grande diversité biologique avec des espèces endémiques de faune et de flore, de nombreuses espèces d’oiseaux en dépendent.
Le PV s’avère indispensable à la reproduction des batraciens et de certains poissons. En tant que laboratoire naturel de recherche, le PV permettrait aussi de développer (du moins potentiellement) des produits économiquement rentables, comme des produits pharmaceutiques ou alimentaires ou encore de contribuer au développement des biotechnologies.