L’économie du village présente deux (2) aspects du point de vue de dépendances :
– la dépendance des populations vis-à-vis des produits de champs, de cueillette et de ramassage ; cette dépendance est liée à leur subsistance et le problème de santé que ces populations rencontrent ainsi la construction de leurs cases durant leur existence.
– L’autre dépendance est d’ordre monétaire due à des dépenses de premières nécessités énumérées ci- haut.
Quant aux activités de chasse au fusil, les cultures de café et de courge dépendent étroitement du jeu d’argent pour leur renouvellement.
Si nous confrontons ces dépendances à la fois non monétaire et monétaire, la dernière dépasse la première du fait que beaucoup de leurs cultures ne sont pas entrées en production et leur préférence alimentaire pour la viande de brousse et les activités de chasse qui nécessitent des dépenses de fonctionnement.
En dehors du Projet de Gestion des Terroir de Chasse Villageoise qui aide les populations à avoir leurs terroirs de chasse et les gérer durablement, l’on note aucune assistance extérieure des autres projets de développement, des ONG,…, mais les animateurs endogènes formés par l’UNICEF dans le domaine de la santé, de l’éducation et de la maçonnerie sont présents dans le village et la présence occasionnelle d’un animateur du projet COOPI dans le domaine de droit de l’homme et de la discrimination raciale (surtout le droit de minorité)en vue de sensibiliser les dites populations sur leurs droits et devoirs.
Nous notons l’intervention occasionnelle du projet ECOFAC pour la patrouille des zones banales autour de la forêt de Ngotto où se situe notre village.
Les moyens de communications reçus sont premièrement la radio suivie de l’information transmise de bouche à oreille à travers les personnes qui sont en déplacement.
Page suivante : 3.1.12.2 Incidence de l’Ecole sur la vie économique