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3) Les difficultés

Le principale difficulté rencontrée dans le cadre de cette recherche universitaire fut le manque de
sources scientifiques sur lesquelles m’appuyer, on peut affirmer qu’il n’existe aucun ouvrage de ce
type concernant la problématique que je développe ici. Je suis donc allé voir du côté des industries
de la langue et de la culture que sont l’industrie du disque et du spectacle vivant, ainsi que la
sociologie de la culture. Il est tout simplement impossible de trouver des chiffres précis et fiables
pour la grande majorité de ce dont j’aurais eu besoin : ventes de disques, nombres de concerts
effectués dont ceux à l’étranger, nombre de spectateurs sur les tournées, revenus des artistes de la
scène punk/hardcore (grâce à leur musique et dans le cadre de leur travail) et budget des différentes
formations, tout cela dans le but d’appuyer et d’étayer mes idées, ainsi que pour comparer par
rapport à d’autres milieux musicaux.

D’autre part, du fait que cette recherche se base, entre autres, sur des enquêtes de terrain, le temps,
les déplacements et les coûts que cela peut engendrer ont aussi été un obstacle à des investigations
plus avancées : il aurait été extrêmement intéressant d’aller dans des pays étrangers (voir III) réaliser
des interviews et constater l’état linguistique du mouvement, et même en restant en France j’aurais
pu assister à davantage de concerts pour rencontrer un plus grand nombre de personnes et encore
une fois les interroger afin d’obtenir le maximum d’informations.

Concernant l’histoire du punk/hardcore, les groupes à étudier et quelques sources bibliographiques
ou discographiques, je me suis servi des nombreux ouvrages journalistiques qui existent à ce sujet :
magazines, anthologies, documentaires. Cette partie du mémoire a été moins compliquée à
effectuer.

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