Comme nous venons de le voir, la perception se fait à partir des sensations à partir de l’environnement, autrement dit des stimuli externes. Il est donc intéressant de s’interroger sur l’existence d’un seuil minimal d’intensité à partir duquel nous allons commencer à percevoir les choses.
Il y a en effet l’existence d’un niveau à partir duquel la stimulation faite de l’environnement va être perçue par le sujet. Deux types de seuils peuvent donc être mis en évidence(20) :
Le seuil absolu : il correspond à la plus petite valeur d’un stimulus qui suscite les réponses du sujet. Par exemple, à partir de quel niveau sonore un client va percevoir la musique du magasin ?
Le seuil différentiel : il correspond à la plus petite différence entre deux stimuli perçus et détectés par le sujet. Dans ce cas présent, il s’agit de savoir à quel moyen l’innovation entre deux produits est perçu ou, autre exemple du moment de perception lors d’un remodeling de rayon.
La notion de seuil est importante donc, puisque sans un seuil assez important, le consommateur ne peut prendre en compte l’information et donc la percevoir. Dans le cas de l’étude, le nombre de PLV/ILV en allée centrale, ou encore sa taille sont des seuils sensoriels et vont permettre la phase de perception des clients.
20 « Comportement du consommateur et de l’acheteur » Nathalie Guichard, Régine Vanheems , éditions Bréal