Koné (2000) par une méthode à correction d’erreur a mis en évidence l’impact de des politiques monétaire et budgétaire sur la croissance économique dans les pays de l’UEMOA. Il ressort que les politiques monétaires et budgétaires ont dans la plupart des cas des effets de court terme et de long terme sur l’activité des états de l’UEMOA. Cependant, la politique monétaire semble avoir été plus efficace, du point de vue du financement dans la stabilité des prix, de la politique budgétaire qui s’est avéré inflationniste dans certains pays.
Selon Doe et Diarisso (2005), la politique monétaire et les politiques d’expansion de l’offre ont un effet sur l’inflation. Toutefois, à court terme l’expansion de l’offre contribue plus à assurer la stabilité des prix que la baisse du crédit ou le relèvement des taux d’intérêt.
Nubupko (2003) remet en cause l’efficacité de la politique monétaire de la BCEAO. En effet, selon ses estimations un choc positif sur les taux directeurs de la BCEAO se traduit par un effet négatif sur la croissance économique, effet dont l’ampleur est maximale, faible, se situant dans le premier trimestre et qui persiste pendant six ans et ½. L’effet négatif sur l’inflation est rapide, avec une ampleur maximale observée dès la fin du premier trimestre et une persistance d’une durée de cinq ans avant le retour à la tendance de long terme.
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