A l’issue de notre stage à l’Enitex, les responsables de cette entreprise ainsi que les employés nous ont donné d’amples informations sur leur entreprise et sa communication; informations qui, pour la plupart, expliquent la position actuelle de cette structure sur le marché de textiles au Niger et dans la sous-région.
Les renseignements que nous ont fournis les responsables de la DG, nous ont permit de comprendre qu’au plan institutionnel, l’échec de l’Enitex serait surtout dû à sa non-participation aux aides d’ordre humanitaire à l’égard des sinistrés par exemple et d’autres personnes à revenus bas. Ceci ne peut que porter un coup dur sur la présence de l’Enitex et son image sur le marché de textiles au Niger et dans la sous-région.
La communication est un domaine d’une importance non de moindre pour toute entreprise surtout celle évoluant dans un marché à forte concurrence comme l’Enitex. Cette tâche ne doit faire l’objet d’une quelconque négligence comme c’est le cas à l’Enitex. Cependant, les responsables de cette unique structure industrielle de textiles au Niger l’ont négligé au point de la confiée à la DAAP et à la DC. Mais il est clair que ces deux directions n’ont pas la compétence requise pour mener à bien cette mission garant de la notoriété pour toute entreprise. Cet état de fait est ce qui justifie en grande partie la propension des consommateurs nigériens à ne pas trop s’intéresser aux produits de l’Enitex à la grande satisfaction des concurrents notamment asiatiques.
L’image de l’Enitex ainsi que celle de ses produits ne peut que se dégrader comme c’est le cas aujourd’hui au profit des concurrents étrangers; conséquence de la timidité des relations qu’entretient cette entreprise avec la presse.
Si aujourd’hui l’Enitex se trouve engluée dans des graves difficultés d’écouler ses produits sur le marché, c’est aussi sans conteste parce que celle-ci ne dispose pas de budget spécifique qui permettrait d’organiser des actions de communication visant à faire connaitre les produits et d’informer les consommateurs sur qualité de ces derniers. L’absence de la PLV parmi les techniques utilisées et le manque d’un site internet pour cette entreprise favorisent davantage la chute de celle-ci et accentuent l’engouement des consommateurs nigériens pour les produits étrangers au détriment de ceux de cette unique industrie de textiles au Niger.
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