L’homéostasie a été définie dès 1932 par Cannon comme le processus de coordination physiologique qui maintient l’état de veille dans l’organisme. Le processus homéostatique a fréquemment été traduit comme une fatigue cellulaire ou métabolique (Kong et al., 2002 ; in Mongrain, 2006).
Ce mécanisme augmente la propension au sommeil sur base du temps passé éveillé et réduit la propension à l’endormissement en réponse à un sommeil prolongé
(Borbely & Achermann, 2005 ; in Schmidt, 2009). Le processus homéostatique augmente exponentiellement au cours de l’éveil et diminue de la même façon durant le sommeil : il reflète le besoin de dormir et l’intensité du sommeil (Daan et al., 1984 ; in Mongrain, 2006).
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