Tel que dit ci-haut, les effets de changements climatiques sont énormes et se manifestent de plusieurs manières : Canicule en été, hiver sans neige, dérèglement du climat (“il n’y a plus de saisons”), inondations dans un coin tandis qu’un autre subit de terribles sécheresses. Les bouleversements climatiques perturbent la faune et la flore.
D’après ce rapport du GIEC(2007), les observations scientifiques montrent que, au niveau global :
– la température a augmenté de 0,74°C entre 1906 et 2005, avec une augmentation presque partout dans le monde ;
– le niveau de la mer a augmenté de 1,8 mm/an en moyenne depuis 1961 et de 3,1 mm/an en moyenne depuis 1993 (dû, entre autres, à la fonte des glaciers)
– dans certains pays, le rendement de l’agriculture pluviale pourrait chuter de 50 % d’ici 2020 (avec ses conséquences en matière de sécurité alimentaire) ;
– concernant les écosystèmes et les espèces : les écosystèmes forestiers pourraient voir leur productivité changée ainsi que des migrations.
Les impacts sont également d’ordre socio-économiques et touchent notamment les secteurs de la santé (avec les maladies dites « climatiques ») et de l’agriculture avec tous les risques que cela comporte en matière de la sécurité alimentaire.
De tout ce qui précède, nous constatons que la considération du changement climatique dans la gestion des aires protégées est indispensable. Le grand problème est « ne plus créer les aires protégées car le climat change et elles sont perturbées » ou « continuer à les créer car elles sont incontournables ». Au prochain point nous donnons notre point de vue et notre argumentation.