Entre les «autochtones» (communautés guérées, qui sont propriétaires des terres) et les «allogènes» (communautés dioulas, non originaires de la région, qui les travaillent), les conflits fonciers existent depuis longtemps. La guerre n’avait fait qu’envenimer les choses. Dans l’espoir de garder leurs champs, les Guérés avaient soutenu Laurent Gbagbo. Dans l’espoir de les récupérer, les «étrangers» s‘étaient rangés derrière Alassane Ouattara.
«Le conflit des terres, c’est le coeur du problème. Et il ne date pas d’hier!», avait commenté Sidiki Konate. Ce ministre du gouvernement Ouattara avait rappelle qu’avant l’arrivée des Forces républicaines, les miliciens pro-Gbagbo faisaient régner la terreur. «Les forces de l’ONU étaient bannies de la région. Les populations étrangères étaient régulièrement tuées. Laurent Gbagbo, qui voulait faire de cette zone sa base arrière en cas de problème, a armé plus de 5500 miliciens», avait affirmé Sidiki Konate. À l’en croire, il y avait eu à peine plus de 150 morts à Duékoué, peut-être autant dans le reste de la région. Il avait réfute le chiffre avancé par le Comité international de la Croix-Rouge, selon lequel, dans le seul quartier de Carrefour, à la sortie de Duékoué, «au moins 800 personnes avaient été tuées le 29 mars 2011 lors de violences intercommunautaires».
Les cadavres n‘étaient pas tous ramassés que la guerre des chiffres faisait rage. Des enquêtes nationales et internationales étaient en cours. Le colonel Zeidane, chef du bataillon marocain de l’ONUCI à Duékoué, avait considéré lui aussi le chiffre de 800 comme «exagéré». Il avait affirmé que ses hommes avaient enterré 198 personnes dans des fosses communes. Mais il reconnaissait qu’ils n’avaient peut-être pas vu tous les corps. Des responsables d’Amnesty International s’indignaient «qu’on puisse chipoter sur des chiffres tant le niveau des exactions est choquant».
Des photos qu’avait eues entre les mains l’envoyée spéciale du Figaro montraient des vieillards assassinés, des corps calcinés. Sur certaines d’entre elles, on distinguait parfaitement des cartes d’identité jetées aux côtés de victimes sommairement exécutées(139). «On se demande pourquoi des personnes cherchant un refuge étaient contraintes de montrer leur carte d’identité», faisait remarquer Gaétan Mootoo d’Amnesty International. Avait-on tué en fonction de l’appartenance ethnique? Beaucoup n’avaient pas l’air de combattants. «J’ai vu un soldat abattre à bout portant un malade qui sortait de l’hôpital», avait affirmé un témoin.
Alors qu‘Alassane Ouattara commençait sa présidence après d‘effroyables violences postélectorales, une grande partie de la population de Duékoué, dans l‘ouest de la Côte d‘ivoire, se méfiait, et même craignait la nouvelle armée nationale, les Forces Républicaines de Côte d‘Ivoire (FRCI)(140). Daniel, avait toujours sur lui sa carte d‘identité marquée « Groupe patriotique pour la défense de Duékoué », un groupe qui avait pris les armes quand les rebelles, qui constituaient une part importante des FRCI, s‘étaient retournés contre Laurent Gbagbo en 2002 et avaient fini par occuper la moitié du pays. Duékoué se trouvait juste au sud du territoire dont s‘étaient emparés les insurgés. Un matin, IRIN avait vu Daniel remettre sa carte d‘identité à un ami avant d‘aller faire un tour en ville. « Si les FRCI trouvaient cette carte sur lui, il ne serait même pas question de l‟emprisonner, il serait tué sur le champ, » avait dit l‘ami qui fait partie des milliers de personnes, principalement du groupe ethnique des Guérés, réfugiées à la Mission catholique de Duékoué.
Duékoué était connue depuis longtemps pour être une base pour les milices pro-Gbagbo. On ne savait pas très bien combien de partisans armés de Gbagbo étaient encore actifs dans la région. Selon Sidiki Konaté, secrétaire national des FRCI et représentant du gouvernement Ouattara dans l‘ouest du pays, les milices entraient et sortaient du site de la Mission et dissimulaient des armes. Mais à Duékoué ou dans la ville voisine de Guiglo, de nombreux Guéré avaient dit à IRIN que certains soldats des FRCI ne faisaient aucune différence entre les combattants Guéré et les citoyens ordinaires et qu‘ils se sentaient menacés.
Des gens qui disaient avoir été témoins d‘attaques avaient affirmé à Human Rights Watch que des soldats des FRCI avaient clairement ciblé les civils Guéré durant l‘offensive de mars 2011. « Dans chaque village au sujet duquel Human Rights a mené des recherches, des combattants des Forces républicaines s’étaient livrés au meurtre, au viol et au pillage de la population constituée principalement de Guérés, » avait dit l‘organisation dans un rapport publié le 9 avril 2011. M. Konaté avait dit que le gouvernement était en faveur d‘une investigation approfondie des violences commises dans l‘ouest du pays et avait nommé un procureur pour travailler sur l‘enquête.
Le malaise était manifeste au sein de la population qui revenait peu à peu dans l‘un des quartiers de Duékoué connu sous le nom de Carrefour. Ce dernier quartier avait la réputation d‘être une communauté pro-Laurent Gbagbo et les habitants disaient que l‘attaque avait été menée par des groupes alliés aux FRCI, avec le soutien des FRCI, plusieurs heures après la prise de contrôle de la ville par les forces pro-Alassane Ouattara.
Quand IRIN avait demandé à Madeline Denali, présidente d‘un groupe de femmes de Carrefour et l‘une des milliers d‘habitants qui tentaient de renouer avec leur vie, ce qu‘il faudrait pour que les gens se sentent à nouveau en sécurité, elle avait répondu : « C‟est difficile à dire, maintenant que les autres soldats dominent la situation. Nous ne savons pas si notre armée [les groupes pro-Gbagbo] peut leur tenir tête. » Un habitant déplacé de Carrefour, Olivier Ziaï, avait dit : « La communauté internationale reconnaît les FRCI, mais quand ils parlent de « notre armée », les partisans de Gbagbo, font référence aux FDS [les Forces de défense et de sécurité du gouvernement Gbagbo] et aux groupes alliés qui ont défendu Duékoué. » Selon lui, la Côte d‘Ivoire, au moins dans cette région, avait deux armées. « La population locale voit les FRCI comme les forces qui ont attaqué Carrefour. Les gens sont traumatisés et ne considèrent pas les FRCI comme leur armée. »
Les habitants disaient que des chasseurs traditionnels, les « Dozo », faisaient partie des attaquants et que le nouveau gouvernement devrait essayer de contrôler ces groupes. « Les gens voulaient faire une distinction. Ce sont les dozo qui ont attaqué Carrefour, pas les FRCI, » avait dit Boké Constant, responsable d‘un comité de réhabilitation du quartier. « Mais nous les voyons comme membres de la même équipe. »
Pour M. Ziaï, le gouvernement devait vraiment s‘engager à faire des efforts à long terme pour mettre de l‘ordre dans les forces armées. M. Konaté, le représentant des FRCI, avait reconnu que certains habitants de Duékoué se méfiaient ou craignaient les FRCI et que l‘armée continuerait de discuter et de travailler avec la population. Il avait ajouté que certains habitants préféraient continuer à faire confiance aux milices pro-Gbagbo pour leur protection. Il avait déclaré que les FRCI collaborent avec la Mission des Nations Unies en Côte d‘Ivoire (l‘ONUCI) pour assurer la sécurité de la population de Carrefour. « C‟est une des manières dont nous pouvons répondre aux problèmes. Nous devons assurer la sécurité à travers nos actes, car les paroles ne sont pas suffisantes. »La peur des gens d‘être persécutés pour leur appartenance ethnique ou leur orientation politique n‘était peut-être pas sans fondement.
Un soldat des FRCI à moto s‘était arrêté pour demander à IRIN et à des membres d‘ONG ce qu‘ils faisaient à Carrefour. Un travailleur humanitaire lui avait parlé des travaux d‘alimentation en eau et d‘assainissement et d‘autres actions pour aider les gens à retourner chez eux. « Oui », avait dit le soldat, « il y a eu beaucoup de dégâts ici, mais ils l‟ont bien cherché. Ne laissez pas ces gens-là vous raconter des mensonges…Mais comme nous (les nouvelles autorités) sommes des gens convenables et charitables, nous allons vous laisser les aider. » Selon plusieurs sources, le département de Toulepleu, dans l‘ouest du pays, près de la frontière avec le Liberia, aurait été victime du même scénario qu‘à Duékoué(141).
À Duékoué, l‘une des plus grandes villes de la région, plusieurs centaines de personnes auraient été tuées après l‘entrée des forces pro-Ouattara. Des dizaines et des dizaines de villages auraient été totalement ou quasiment vides dans le département ivoirien de Toulepleu (35 000 habitants), à la frontière du Liberia, peuplé historiquement par l‘ethnie guérée. Seuls les chiens et les cochons erreraient en liberté entre les greniers brûlés, les cases ouvertes, les puits pollués. « Sur les 60 villages alentour, plus de 90 % ont été attaqués », avait expliqué Marcel Thiehi Koueyyon, un agent recenseur de la ville.
Dans certains endroits, comme à la sous-préfecture de Tioubli, on ne trouvait qu‘une dizaine de personnes : les soldats FRCI (Forces républicaines de Côte d‘Ivoire, pro-Ouattara) chargés de sécuriser et de rassurer les « déplacés ».
Peine perdue, pour l‘heure, puisque personne ou presque n‘avait pris le chemin du retour. Le village de Bésoudi comptait un habitant ; ceux de N‘Guiglo et Naisombe, une poignée. Lorsqu‘on y entrait, des femmes et des enfants s‘enfuyaient précipitamment dans la forêt.
À Toulepleu, seuls 1 500 des 13 000 habitants seraient de retour. Les autres s‘étaient réfugiés dans la brousse ou au Liberia. Ils vivaient dans la terreur de ce qu‘ils avaient vécu. À Péhé, à quelques kilomètres, Maxime, de passage pour quelques heures avant de rentrer dans son campement en brousse, avait confié discrètement : « On a tué 120 des nôtres ici. Après l‟arrivée des FRCI, les Yacoubas ont fait le ménage. » Parmi les morts, disait-il, le chef du village, Gilbert Kah Gnangbeei. « Il y a encore des corps », avait dit un autre couvert d‘anonymat.
De nombreux rescapés de l‘ethnie guérée qui acceptaient de parler racontaient la même chose : les FRCI se sont appuyés sur une milice composée de Yacoubas, une ethnie rivale, pour s‘emparer de la région en mars dernier, avant leur grande offensive du 28 mars 2011 en direction de l‘est du pays qui avait abouti à la chute de l‘ex-président Laurent Gbagbo. Les miliciens s‘étaient servis au passage, tuant et pillant en toute impunité. Une version qui ne correspondait pas à la thèse officielle. « Ceux qui ont brûlé, pillé et tué ? Mais ce sont les miliciens guérés et les mercenaires libériens qui, chassés par les FRCI, ont tout saccagé sur leur passage avant de se réfugier au Liberia », avait affirmé Mara Laciné, chargé de communication des FRCI dans la région. « Mais pourquoi nos frères miliciens, d‟ici ou du Liberia, tous guérés, s‟en seraient-ils pris à nous ? Pourquoi détruire les maisons, les écoles, les villages de leurs parents ? », avait rétorqué un villageois de Péhé. « Et pourquoi nombre d‟entre nous se sentent-ils plus en sécurité au Liberia, dans le pays de leurs soi-disant persécuteurs, plutôt qu‟en Côte d‟Ivoire ? », avait ajoute un autre.
Selon plusieurs informations, le département de Toulepleu aurait été victime du même scénario qu‘à Duékoué, l‘une des plus grandes villes de la région, où plusieurs centaines de personnes auraient été tuées après l‘entrée des FRCI, ce qui avait déclenché une enquête de l‘ONU. Les forces pro-Ouattara se seraient appuyées sur une rivalité interethnique pour s‘emparer de la zone et n‘auraient pas été capables d‘éviter les règlements de comptes qui s‘en étaient suivis.
En 2002, lors du précédent conflit entre nord et sud du pays, les Guérés étaient déjà du côté de Laurent Gbagbo et les Yacoubas du côté des Forces nouvelles (premier nom des FRCI). Pendant les combats, les miliciens guérés s‘en étaient directement pris à la population yacouba : on leur attribuait notamment la mort de 40 personnes dans la mission catholique de Zouan-Hounien. Des crimes que les Guérés avaient vraisemblablement payés cette année.« À cela, il faut ajouter le comportement des miliciens guérés avant et après la campagne présidentielle de l‟automne 2010, souligne un observateur indépendant. Ces jeunes gens surarmés se sont crus les rois du monde. Leurs chefs les ont chauffés à blanc, les appelant à attaquer directement les FRCI qui stationnaient dans la région yacouba, au nord de Toulepleu. Le 24 février, 87 d‟entre eux ont été tués par l‟armée d‟Alassane Ouattara. S‟ils avaient gagné, tout le monde sait ici qu‟ils s‟en seraient alors pris aux Yacoubas. C‟est pourquoi certains Yacoubas ont voulu se débarrasser de cette menace en soutenant les FRCI. »
Si, dans la région de Toulepleu, les Guérés étaient les grands perdants de la crise postélectorale, leur milice était elle aussi responsable d‘exactions graves, comme le soulignent les nouvelles autorités couvertes d‘anonymat. Notamment dans les environs de Bloléquin, à 60 km à l‘est de Toulepleu. « Pour nous, le calvaire a véritablement commencé lorsque les Guérés de Bloléquin ont appelé leurs frères du Liberia pour nous chasser. Le 9 mars 2011, les mercenaires libériens sont venus dans nos campements. Ils nous reprochaient d‟avoir voté pour Ouattara. Ils ont tué deux des nôtres. Nous nous sommes aussitôt enfuis dans la brousse », se souvenait Kariakou N‘Guessan, un planteur.
« Après quatre jours de marche, nous nous sommes installés dans la périphérie de Bloléquin, où stationnaient les FRCI. Elles ont attaqué la ville le 21 mars 2011. Obligés de décrocher, les miliciens guérés s‟en sont pris aux allogènes: Burkinabés, Maliens, nordistes. Un carnage ! » Un autre témoin avait raconté avoir vu une quarantaine de cadavres dans la ville, le 24 mars 2011. Kariakou avait, depuis, trouvé refuge dans la mission catholique de Zouan-Hounien, avec 1 000 autres déplacés des alentours de Bloléquin. Mais eux, contrairement aux déplacés de Toulepleu, étaient désormais du côté des vainqueurs. Ils n‘attendaient qu‘une chose : qu‘on leur donne les moyens de retourner chez eux et de cultiver leur parcelle.
Pour les Guérés, le retour n‘était pas encore d‘actualité. « Pourtant nos conditions de vie sont éprouvantes. J‟ai perdu un enfant de 8 ans. Nous souffrons de la faim, nous n‟avons pas de soins. Mais nous avons eu trop peur. Nous préférons mourir de faim dans la brousse que de retomber entre les mains des Yacoubas », avaitexpliqué Geneviève, en brousse depuis deux mois. « Et puis revenir pour quoi faire ? Tout est détruit chez nous ! »
Avec Duékoué, on croyait avoir atteint le fond de l‘horreur en Côte d‘Ivoire. Cette ville, où régnait l‘odeur pestilentielle de la mort, était devenue emblématique des violences postélectorales en Côte d‘Ivoire. Il faudrait malheureusement compter avec d‘autres charniers que la fin de la guerre révèlerait au grand jour. C‘est le cas des découvertes macabres faites dans la commune de Yopougon, à Abidjan, après sa libération par les Forces républicaines de Côte d‘Ivoire (FRCI)(142). Une folie meurtrière se serait emparée des anciens maîtres des lieux, les miliciens et mercenaires pro-Gbagbo, qui avaient conduit à une véritable hécatombe. La Côte d‘Ivoire n‘aurait donc pas fini avec le sinistre ne décompte des morts. Le côté obscur de l‘ancien régime apparaîtrait peu à peu à la lumière du jour avec la fin du conflit, charriant les cadavres d‘innocentes victimes mortes pour délit de faciès. Laurent Gbagbo aurait véritablement allé trop loin dans sa lutte pour le pouvoir. Au titre de ses nombreux crimes que l‘histoire retiendrait, figurerait incontestablement le recrutement de miliciens et de mercenaires, auteurs des graves atteintes aux droits de l‘Homme.
Nombreux l‘avaient vu, ces supplétifs des ex-FDS (Forces de défense et de sécurité) auraient été commis à la sale besogne. Ce furent des machines à tuer, comme si la consigne leur avait été donnée d‘ôter le plus de vies possibles. Sans aucune éthique des guerres, justes motivées par l‘appât du gain (pour les mercenaires) ou la soif de vengeance (pour les miliciens), ils ne sauraient que tuer. Laurent Gbagbo, en faisant appel à de tels criminels, savait-il à quel résultat aboutirait une tuerie à grande échelle que des militaires professionnels n‘auraient peut-être pas faite ? Du reste, beaucoup de FDS, au plus fort de la crise, auraient préféré ranger leurs armes que de se battre pour une cause incertaine. Les miliciens et les mercenaires seraient donc le symbole de la déchéance morale du régime Gbagbo.
Une graine terrible avait été semée en Côte d‘Ivoire et il faudrait vite, dans le processus de réarmement moral, s‘y attaquer. Mais la Côte d‘Ivoire ne pouvait, à elle seule, traiter cette gangrène du mercenariat. Il fallait éradiquer le mal à sa base, depuis le pays qui l‘héberge, à savoir le Libéria. L‘une des leçons que devrait tirer la sous-région, c‘est qu‘il est impérieux de régler définitivement la question. Les autorités libériennes n‘avaient visiblement pas su apporter une réponse adéquate à la réinsertion de tous ces anciens soldats. Si beaucoup d‘entre eux n‘avaient pas résisté à l‘appel des armes, c‘est que la politique nationale de reconversion avait échoué. Un coup de pouce de la CEDEAO ne serait pas de trop, pour mettre un terme définitif à l‘ère des soldats de fortune. Mais cela n‘exonère en rien le Libéria de son devoir de bien tenir en laisse ses ex-combattants. Cela passe par des peines très sévères contre le phénomène du mercenariat.
En tout état de cause, le Libéria ne devrait plus être à l‘Afrique de l‘Ouest ce qu‘était l‘Afrique du Sud pour la partie australe du continent : un pourvoyeur de mercenaires. Au regard des blessures difficilement cicatrisables que les mercenaires libériens avaient infligées à la Côte d‘Ivoire, la question devrait être rapidement prise à bras-le-corps. Tout comme un code d‘éthique devrait être édicté et imposé aux dirigeants ouest-africains sur l‘interdiction d‘utiliser ces “desperados” tropicaux. Car, il reste impératif d‘éviter à d‘autres peuples de revivre l‘horreur ivoirienne.
139 Ivoireinfo.com.-Actualité.- http://ivoireinfo.com/info24/actualite/6584.html
140 Rapporte par Irinnews.org – 09/05/11
141 La-croix.com par Laurent Larcher – 10/05/11
142 Tire du journal Le Pays, par Mahorou Kanazoe – 11/05/11