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4. La production de connaissances scientifiques en tant qu’infirmier ou infirmier anesthésiste

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L’axe que je souhaitais donner à cette question concernant les PHRIP s’est révélé peu contributif. Effectivement, les PHRIP sont récents et les professionnels que j’ai rencontrés en ont eu peu connaissance pour le moment. Toutefois, ils se révèlent être ressentis comme une très bonne initiative de recherche infirmière. Les sujet apparaissent pertinents et s’inscrivent dans le rôle propre de l’infirmière. Un grand élan est donné à la recherche infirmière et à la construction de l’identité de la profession infirmière au sein de la communauté scientifique. Le fait que notre rôle propre soit mis en avant semble être une bonne perspective d’avenir, qui nous permettra de ne plus s’inscrire dans une recherche médicale à proprement parler – en dehors du fait que la loi stipule que l’investigateur du projet soit un médecin.

De plus, il s’est avéré que la majorité des professionnels rencontrés n’ont pas eu l’occasion de soumettre une question de recherche. Les PHRIP peuvent être une alternative intéressante, et entrer dans le projet de soins d’un service. On peut d’ailleurs espérer que la réalisation, soit d’un PHRIP soit d’un projet de recherche infirmière soumis par une équipe, dans un service de soins, fédère toute une équipe. Les problèmes d’implication que je suggérais plus haut pourraient être amoindris.

Enfin, contrairement à ce que je le pensais, les publications scientifiques ne sont pas fermées aux infirmiers et IADE. Que la recherche soit en soins infirmiers ou qu’elle soit médicale, les paramédicaux semblent être reconnus.

Néanmoins, deux conditions sont nécessaires. La première m’a été exposée par les personnes que j’ai rencontrées. Les publications nécessitent l’aide d’un médecin, ce qui est d’autant plus légitime si la recherche est d’ordre médical. Quoi qu’il en soit la recherche est un travail d’équipe, que ce soit du lancement du projet de recherche, jusqu’à sa publication. Il me semble impossible et déraisonnable d’avoir une exclusivité individuelle, que ce soit au niveau médical, mais aussi au niveau paramédical en ce qui nous concerne.

La deuxième condition, que je me permettrais de déduire au décours de cette analyse, est qu’une formation est nécessaire. Je l’ai rappelé à plusieurs reprises dans ce travail, nous avons peu de notions de méthodologie de la recherche au cours de notre formation initiale. Si nous ne nous y intéressons pas au cours de notre pratique ou si nous n’en n’avons pas l’occasion, nos connaissances en matière de recherche évoluent peu. Et cela est nécessaire, pour aborder les procédures de publications scientifiques de la manière la plus adaptée possible afin de publier des écrits professionnels de qualité.

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