A/ METRO LE MANS EN QUELQUES CHIFFRES
Aout 1994 : ouverture de l’entrepôt
Date d’ouverture : Aout 1994
Nombre d’employés : 67
Superficie : 3000 mètres carrés,
Evolution CA 2011 : – 0 ,91%
13000 références
Un agrandissement est actuellement en cours. L’espace de vente s’étendra sur 4000 mètres carré. Les références seront plus nombreuses et les rayons plus espacés pour apporter un maximum de confort à notre clientèle.
B/ NOTRE CLIENTELE
Cette partie déterminera la répartition de la clientèle, le panier moyen, les organisations et les attentes des clients.
L’entrepôt du Mans ne vise que les professionnels des métiers de bouche. (89% des produits que nous proposons sont alimentaire et 11% sont de l’équipement). C’est-à-dire les CHR (café hôtel restaurants) les revendeurs, les bouchers, les charcutiers….
1 : Répartition de notre clientèle en pourcentage.
Les CHR travaillent tous nos rayons (brasserie, sec, frais …..) Les boulangers se concentrent sur nos rayons fruits et légumes et épicerie sucrée, les bouchers sur le rayon traiteur.
Pour définir correctement notre clientèle il faut aborder des points tel que le panier moyen, le risque client et leurs attentes.
2 : Calcul du panier moyen
Le calcul d’un panier moyen n’est faisable que pour les restaurateurs. Pour les autres branches boulangeries, boucheries et épicerie beaucoup d’élément sont à prendre en compte.
a) Calculer le CA
Nombre de couverts par jour x prix du menu x nombre de jours d’ouverture=CA
CA/3= une partie pour les charges (loyers, salaires) une partie de bénéfices, et une autre pour les achats. Nous estimons et souhaitons que nos clients achètent la moitié de leurs achats (alimentaire et matériel) chez METRO.
3 : Et le risque client ?
De par la nature même de son fonctionnement, METRO est peu concerné par le risque client. La trésorerie est excellente. La compatibilité est désormais centralisée (avant chaque entrepôt avait un comptable, ce n’est plus le cas aujourd’hui). Les clients payent cash leurs achats et les marchandises que nous achetons à nos fournisseurs sont très rapidement vendues. Des impayés arrivent de temps en temps mais ils sont rapidement traités par les collaborateurs. Au pire, le client est interdit de détention de carte METRO. Les services bancaires que nous proposons (carte reflexe) ne vise que les clients atteignant un chiffre d’affaire de 10000 euros par an et n’ayant pas le statut d’auto entrepreneur.
En revanche, ce qui peut causer de la perte pour un entrepôt est la démarque. Lorsqu’un produit atteint sa DLC (date limite de consommation), soit nous le jetons (casse) soit nous effectuons une remise. Avec ces d’habitudes que pratiquent les chefs de rayons, un magasin peut perdre beaucoup d’argent. Les rayons BOF (beurre oeuf fromage) et marée sont sérieusement concernés par ce risque.
4 : Les organisations
La restauration est un milieu très actif, il existe différentes organisations syndicales. Les plus connue sont l’UMIH (organisme syndical patronal représentant l’hôtellerie, la restauration café et discothèque) et la CPIH (confédération des professionnels indépendants de l’hôtellerie)
5 : Les attentes
Nos clients ont des attentes précises concernant nos services, les points non négociables sont :
– La diversité des produits (étant donné la diversité des métiers de bouches, nous devons toucher toutes les différentes branches d’activités, du boucher en passant par l’ambulant et le revendeur).
– Les horaires d’ouvertures (6h à 19h). les restaurateurs ont des journées bien remplies, effectuer les achats demande beaucoup de temps.
– Un accueil chaleureux et la disponibilité des collaborateurs. Pour se décider sur un produit ou tout simplement pour le trouver dans les rayons, l’équipe doit être à l’écoute des besoins des clients. La reconnaissance est très importante.
– Pas de ruptures de stock (les restaurateurs n’aiment pas remplacer un produit par un autre)
– La qualité des produits (Un restaurant étoilé et de nombreux restaurants gastronomiques se fournissent chez nous).
6 : Les difficultés des métiers de bouche
Les métiers de bouche sont de plus en plus confrontés à des mises aux normes strictes telles que les normes pour l’accès aux handicapés, les sortir des secours, les labos de fabrication pour la pâtisserie et la découpe de viande ou poisson. Ils sont aussi amenés à suivre des formations obligatoires pour la vente d’alcool et de tabac.
C/ LE PERSONNEL
ORGANIGRAMME
1 : Un mot sur la politique salariale de METRO
En tant que stagiaire, j’ai pu constater que METRO employait un politique interne très complète. L’entreprise met l’accent sur plusieurs points : la pénibilité au travail, et les formations. Actuellement en iso 22000, METRO a l’ambition d’atteindre la norme iso26000. Elle améliore sens cesse les conditions de travail de ses employés. Nous étudierons ces axes aussi parce que certaines lois ont été vues en cours et la connaissance de ces règles fait partie du métier de manager.
a) La pénibilité au travail.
Les collaborateurs exercent des métier difficiles et physique (travailler à -4° et porter des charges très lourdes). Premièrement, définissons ce qu’est la pénibilité au travail. Pour bien comprendre de quoi il s’agit, il faut repartir de la notion de risque professionnel et prendre l’exemple (dans le cas de METRO) de la manutention. Elle est considérée comme un risque professionnel. Elle est définie de « pénible » car elle entraine des positions fatigantes : (plus de 20h par semaine en position accroupie et 10h les bras en l’air). Pour lutter contre ces désagréments, METRO a signé le 25 Janvier l’accord de branche et un accord avec les organisations syndicales. METRO a mis en place une action qui agira sur cinq thèmes :
– Adaptation et ménagement du poste de travail
– Amélioration des conditions de travail
– Développement des compétences
– Aménagement des fins de carrières
– Maintien en activité.
b) Les formations (METRO détient ses propres centres de formations)
METRO encourage ses collaborateurs à se former. Par exemple cette année, METRO accompagne 29 stagiaires qui se sont lancés dans une VAE bac pro ARCU. Cette aventure se déroule sur sept mois et METRO a mis en place des ateliers dispensés par des formateurs externes à la Maison de formation. Ces sept mois sont nécessaire pour réaliser le livret qu’ils devront présenter lors de l’épreuve finale. Dans l’édito de METRO CONTACT numéro 37 de Juin, Pascal Gayrard évoque l’importance de la formation. Pour lui, la formation reste un enjeu stratégique et la clé de la réussite professionnelle. Pour accompagner les promotions de carrières, ils mettent en place des pépinières, ils intègrent aussi les jeunes sans qualifications aux classes METRO et professionnalisent leurs équipes avec les VAE et les certificats de qualifications professionnelles. En lançant il y a un an le projet pour atteindre la norme ISO26000, qui récompense la responsabilité sociétale des entreprises ils souhaitent que leurs actions soient reconnues et valorisées. Par exemple à l’entrepôt du Mans nous avions Tony Dubois qui suivait en alternance la formation de préparateur de commande. Dispensée par METRO, Tony a obtenu son diplôme et a signé un CDI à l’entrepôt du Mans
D/ LA ZONE DE CHALANDISE
Le secteur s’étend sur toute la Sarthe et déborde sur l’Orne. Il est divisé en 7 zones nommées les zones isochrones. La première contient les communes les plus proches du Mans jusqu’à la septième qui contient les villes les plus éloignées.
Tableau de légende, se lit avec la carte
E/ REPARTITION GEOGRAPHIQUE DE LA CLIENTELE
Ce graphique permet comparer le nombre de clients par zone au nombre de clients actifs à cette même zone.
On remarque que les courbes se suivent et se ressemblent de façon proportionnelle.
Tous nos clients attendent un gain de temps lorsqu’ils se déplacent chez nous. Mais en fonction de leur zone ils n’auront pas les mêmes comportements d’achat. Les clients éloignés se rendront une ou deux fois par semaine à l’entrepôt, souvent le lundi par ce qu’il y a moins de monde et le jeudi parce que c’est le début des promos. Ils achèteront en plus grande quantité. Ils font aussi appel à notre service de préparation de commandes et de livraison. Les clients qui se trouvent proche de l’entrepôt achèteront en plus petite quantité. Ils leur arrivent de faire leurs achats plusieurs fois par jour. Ils font le plein pour le midi et reviennent pour les repas du soir. Les clients ont éloignés font face à une difficulté supplémentaire : respect du froid.
La jeudi est la journée la plus remplie, tous se déplacent pour profiter des promos avant rupture. En revanches, quel que soit la zone, les réclamations sont les mêmes : les royons ne sont pas prêts à temps à leur arrivée à 6heure du matin.
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