Deux décennies se sont écoulées depuis l’émergence d’une nouvelle dynamique sociale caractérisée par la création d’une pléthore d’organisations rurales et agricoles.
Indépendamment des impulsions institutionnelles et des programmes gouvernementaux ces organisations se sont trouvé une raison pour permettre à la demande sociale de s’exprimer et de se structurer, ces organisations rurales modernes ou traditionnelles offrent un cadre d’action collective et solidaire à leurs membres pour s’engager dans des actions d’envergure sectorielle (gestion de l’eau, producteurs fermiers) ou d’envergure plus globale rattachée au développement local de leur territoire.
De création récente, ces organisations sont déjà conviées à être des acteurs réels du développement rural, mais ont-ils acquis les capacités requises pour jouer ce rôle ?
En focalisant notre attention sur le rôle que pourraient jouer les organisations rurales définies par les mouvements associatifs, les coopératives, les groupements d’intérêt commun, les organisations professionnelles ainsi que les fondations ; on se demanderait si les aptitudes de ces dites organisations sont réellement efficaces sur le terrain ou bien elles ne sont que des formes alternatives d’organisations fragiles et sujettes à un effondrement de leur structures et de leur mode d’organisation ?
Autrement dit , compte tenu des contraintes internes et externes , ces organisations auront-elles assez de souffle pour mener à bien leur mission qui leur impose une capacité d’adaptation , d’innovation et de mobilisation des énergies , de solidarité mais aussi leur capacité à s’adapter et de construire avec les autres acteurs locaux ?
De ce fait, on se demande quelle est la valeur ajouté des organisations rurales en tant qu’organisations de développement local ?
Ont-ils la capacité d’adopter les principes du développement rural en s’adaptant et en s’intégrant pour créer une plate forme adéquate à un développement rural durable ?
Quelles seront leurs aptitudes à prospérer et à agir dans un cadre collectif, pour une implication efficace et durable dans la dynamique de développement ?
Cette mesure suppose une implication des organisations de développement en se connectant les unes avec les autres en mettant à l’avant les intérêts qui les unissent plus que les discordances et les intérêts antagonistes qui les désunissent dans une perspective de développement rural durable tout en s’intégrant avec les autres acteurs locaux n’ayant pas souvent les mêmes intérêts et les mêmes logiques , le secteur public s’investit de sorte à rationaliser ses investissements , d’un autre coté le secteur privé n’entame pas des démarches qui ne sont pas rentables , les organisations rurales cherchent à consolider des initiatives qu’ils jugent utile pour l’épanouissement de leur territoire.
La démarche de développement suppose la jonction des efforts de tous les acteurs avec une vision logique et complémentaire pour assainir les fondements d’un développement rural durable dans un cadre coordonné qui peut prendre en charge des programmes de développement ruraux adaptés de façon appropriée à la situation locale.