La hiérarchie militaire avait défilé au palais présidentiel d’Abidjan, le 4 janvier 2011. Après l’échec de la médiation des quatre émissaires africains, Laurent Gbagbo voulait s’assurer de la loyauté de ses hauts gradés.
Sur les 60 000 éléments des Forces de défense et de sécurité (FDS), il pouvait compter sur 4000 fidèles, richement dotés en armement, qui composeraient les troupes d’élite. Il s’agit notamment des hommes du général de gendarmerie Georges Guiai Bi Poin, patron du Centre de commandement des opérations de sécurité (CECOS), du général Bruno Dogbo Blé (garde républicaine), du commandant Boniface Konan (Fusiliers marins commandos) et du colonel-major Nathanaël Brouaha Ehouman (sécurité présidentielle).