Le fondateur du Front populaire ivoirien (FPI), va commettre sa quatrième faute en sous estimant la détermination de Choi Young-Jin, le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en Côte d‘Ivoire (ONUCI), à faire respecter les résultats des urnes tels que proclamés par la Commission électorale indépendante (CEI). Malgré toutes les tentatives d‘intimidation et de déstabilisation dont il était l‘objet, le diplomate sud-coréen ne lâchait rien. Une détermination partagée par la Communauté économique des Etats de l‘Afrique de l‘Ouest (CEDEAO). Qui, sous la houlette de son président en exercice, le chef de l‘Etat du Nigeria Goodluck Jonathan, apportait d‘emblée son soutien au patron de l‘ONUCI. Un soutien que l‘organisation régionale assortissait d‘une menace de faire partir le chef de l‘Etat sortant par les armes au cas où il persisterait à refuser de quitter le pouvoir.