Le ciel étoilé des astronomes est découpé en 88 constellations, dessins imaginaires élaborés à l’aide des étoiles les plus brillantes : les constellations qui sont la base de la géographie céleste. Ces constellations empruntent leurs noms et leurs tracés aux « Histoires » issues de la mythologie grecque, qui fut aussi reprise par les romains ; De même les planètes du système solaire ont emprunté des noms de divinités de l’antiquité gréco- romaine.
L’astre du scorpion a été baptisé Anti- Arès, soit « la rivale de Mars » pour sa couleur rouge sombre. Les arabes l’appelait « kalb al akrab » (coeur de scorpion), les perses 3000 ans avant J.C., « satevis » (gardienne du paradis), les chinois « who sing » (étoile de feu).
Cette constellation n’est visible que les nuits d’été (elle est souvent perçue comme maléfique, porteuse de mort).
8ème des 12 signes du zodiaque, entre le cancer (origine) et le poisson (cosmos), le scorpion est le lien entre l’origine et le ciel : il représente la vie terrestre et le lien entre les deux mondes (Curcio 1978).
Sous ce signe, on célèbre la fête des morts, le lendemain de la Toussaint. La mort apparaît à cette époque: les feuilles tombent, la végétation se fige, la température baisse, la terre est en état de mort apparente; mais en même temps, la vie se prépare dans l’obscurité, avec la gestation des graines souterraines. Le scorpion, au carrefour de la vie et de la mort.
Signe puissant sous l’influence de 2 planètes : Mars et Pluton ; le premier est le dieu de la guerre dans la mythologie grec (associé à l’agressivité et à la violence), le second est le dieu de la mort.
Le natif du scorpion est souvent pétri de contradictions et peut se complaire dans un climat tendu, dramatique. Son charme peut être ensorcelant (image de l’animal tutélaire qui accomplit une étonnante parade nuptiale), et son sens moral est parfois flou, voire inexistant. La perversion sexuelle ne lui est pas étrangère. (Laroche 1998)