Mais au-delà de la Côte d’Ivoire, la Tunisie, l‘Egypte et la Lybie, il y a lieu de se rendre à l’évidence que désormais, c’est toute l’Afrique qui est touchée. Il n‘y a plus un seul coin de ce continent qui soit à l’abri des impondérables politiques.
Bien sûr que l’Afrique des Grands Lacs, avec la RDC, le Rwanda, le Burundi …occupent les premières loges. Mais l’Afrique de l’Est, avec le Kenya, a été déjà secouée : vers la Corne d’ Afrique; la Somalie est toujours ingouvernable avec cette nouvelle donne des pirates, sans oublier bien sûr l‘Ethiopie et l‘Erythrée. En Afrique de l’Ouest, le Liberia et la Sierra Léone avaient donné le ton et c‘’était le tour de la Côte d’Ivoire. Voilà que l’Afrique du Nord entre dans la danse avec la Tunisie, l‘Egypte et la Lybie.
Faut-il aujourd’hui jeter un regard interrogateur autour de nous pour approfondir nos réflexions sur les «minerais de sang» en Afrique des Grands Lacs, la Corne stratégique de l’Afrique orientale pour le passage des bateaux pétroliers ?
Interrogation pertinente dans la mesure où la Côte d’Ivoire possède le Cacao qui intervient dans la fabrication du chocolat dont raffolent les européens, tandis que la Tunisie et l‘Egypte disposent des plages des plus romantiques et historiques du monde qui lui permet chaque fois de réaliser un boom touristique sans précédent et que la Lybie est engorgée de pétrole.
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