La région méditerranéenne est l’un des 34 points chauds du monde (hot spots), représente une diversité biologique exceptionnelle soulignée récemment face à la crise actuelle d’extinction d’espèces due à des changements globaux et les facteurs anthroozoogènes menacent cet héritage biologique unique (BLONDEL et MEDAIL 2005).
Cette richesse floristique estimée à 25000 espèces connues, ce qui correspond à 9.2 % de la flore mondiale, sur un territoire représentant seulement 1.5% de la surface terrestre. La moitié de ces espèces sont endémiques du pourtour et qui sont bien adaptés aux périodes sèches (VELA et BENHOUHOU, 2007).
Fig1.4: Localisation des points-chaud (hot spots) régionaux de biodiversité végétale de la région méditerranéenne. (QUEZEL et MEDAIL, 1997).
Deux pôles principaux de diversité floristique existent, l’un occidental qui comprend péninsule Ibérique, le Maroc et l’Algérie (secteur oranais et kabyle), et l’autre oriental avec la Turquie et la Grèce ou le taux d’endémisme dépasse les 20% en particulier dans les iles et les hautes montagnes.
C’est aussi que la région méditerranéenne est considérée parmi les régions les plus peuplées du monde, ce qui rend ce patrimoine biologique vulnérable et fragile face à un climat changeant (QUEZEL et MEDAIL, 2003).