• La création du Fond d’Aide à l’intégration Régional (FAIR)
En 1988, l’Union Economique et monétaire ouest Africaine a mis en place le fonds d’aide à l’intégration régionale (FAIR). Ce fonds destiné en priorité aux régions les plus défavorisées de l’Union a pour objectifs spécifiques de soutenir les actions de la production et d’échanges d’une part et de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations par un meilleur accès aux services sociaux de base et la protection de l’environnement d’autre part.
• L’appui à la mobilisation des ressources pour la mise en œuvre des Programmes d’Action Nationaux (PAN)
Dans le cadre du financement des Programmes d’actions nationaux (PAN), la démarche proposée consiste en une conciliation entre l’offre et la demande de produits financiers et technologiques en faveur de la lutte contre la dégradation des terres et l’atténuation des effets de la sécheresse.
L’application de cette démarche a été expérimentée au Bénin où l’étude a permis d’évaluer l’offre et la demande de financement ainsi que les besoins de financements additionnels.
Cette démarche a été appliquée au Tchad également où la revue complète des projets et programmes a été faite.
Au Burkina Faso, les résultats obtenus qui se traduisent par l’adoption d’une approche programmatique globalisante répondant aux priorités stratégiques du pays, ont fortement influencé la décision du Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) de retenir ce pays comme pays pilote pour la mise en œuvre de son initiative sur la dégradation des terres. : le country pilot partnership program for sustainable land management. Les mêmes résultats sont jugés encourageants par la Banque Mondiale qui voudrait considérer le Burkina Faso comme pays pilote pour la mise en œuvre de son initiative « TerrAfrica ».
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