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II – Joint venture

ADIAL

A) Description

Ce modèle, également appelé « modèle de co-entreprise » en France, transcrit la volonté des banques et des compagnies d’assurance d’exercer et de maîtriser par elles-mêmes une activité différente de celles de leur secteur d’origine.
Ici la banque ne joue plus le rôle d’un simple intermédiaire mais est véritablement associée à une ou plusieurs compagnies d’assurance.
Ensemble les acteurs créent donc une co-entreprise qui leur permettra, contrairement aux accords d’entreprise de discuter des différents aspects stratégiques comme la distribution, les produits, le service client, la marque,…

B) Avantages et inconvénients du partage des pouvoirs :

Dans ce cadre les pouvoirs de décision sont plus équilibrés et chacun aura des informations égales sur les clients.
Pour la banque, l’avantage sera alors de vendre des produits qui lui appartiennent et qui seront également élaborés spécialement pour ses clients.
Cette approche bénéficiera aussi aux assurances qui pourront, elles, utiliser de façon plus adéquate le nouveau canal de distribution que lui offre le réseau d’agence bancaire.
De plus ce modèle entraîne inévitablement un investissement de chaque acteur à plus ou moins long terme avec notamment une participation de la banque aux charges d’exploitation. Ainsi, même si en coopérant l’assureur perd le contrôle de la distribution au profit des banques, la gestion du réseau par le biais de la co-entreprise permettra de mettre l’accent sur les forces respectives de chacun tout en leur laissant la possibilité de se concentrer sur leur ligne de « business ».

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