Il n’est guère ici de généralité dans la pratique. Chaque accompagnement est
individuel et comme on peut le concevoir, diffère. Les seules généralités que l’on peut
évoquer est que l’accompagnement dure environ huit heures au minimum et se déroule sur
plusieurs mois. Nous nous attacherons cependant à décrire les étapes les plus courantes qui
seront suivies par un conseiller à la création.
Ainsi, pour les réseaux d’aide à la création, la première étape dans la marche vers la
création est d’accueillir le créateur. Au cours de cette première approche, le créateur est invité
à formuler son projet, ses envies et sa vision de la création. Au vu de ces éléments, le
conseiller veille à vérifier la faisabilité du projet et les différentes démarches nécessaires à sa
réalisation. Selon les conseillers, cette étape est fondamentale. Elle doit permettre de vérifier
l’adéquation « homme-projet ». Le conseiller procède également à une identification des
besoins nécessaires à la création de l’entreprise et informe le candidat à la création sur ce que
revêt concrètement la démarche de création d’entreprise et sur les aides financières dont il
pourrait bénéficier à l’occasion sa création d’entreprise. Cette première étape est assez
sélective et souvent n’aboutit pas.
Une fois cette première approche passée, la marche se poursuit avec une phase
d’accompagnement à la création. Le réseau aide alors le créateur à mettre en place son projet
en réalisant notamment une étude approfondie du marché concerné par la future entreprise.
L’étude commerciale est un point capital à ce stade. En effet, les préoccupations
commerciales sont souvent sous estimées par les créateurs et constituent une des causes
d’échec des dirigeants en France. A ce stade, il peut également être proposé au créateur
d’effectuer des stages de formation pour parfaire ses capacités de futur entrepreneur.
Vient ensuite une troisième étape constituée par une expertise fine du projet du
candidat à la création. Cette expertise commence par un diagnostic financier permettant
d’évaluer les besoins en capitaux de la future entreprise. Les réseaux associatifs aident ensuite
le créateur à trouver des financements pour mettre en oeuvre le projet. Une fois les
financements trouvés, le projet est définitivement mis en place. Le conseiller effectue alors
une description de l’environnement juridique et social qui sera celui du créateur et c’est le
plus souvent au cours de ce descriptif que le conseiller aborde le cas de l’assurance. Il effectue
alors une sensibilisation du futur chef d’entreprise à l’assurance et plus particulièrement à la
micro-assurance. Le conseiller insiste sur l’importance de l’assurance, son caractère essentiel
pour exercer son activité dans la sérénité et son caractère protecteur en cas de difficultés.
Ensuite, si le futur créateur est intéressé, il remplit un coupon d’information qui est envoyé
gratuitement à Entrepreneurs de la Cité, qui prendra ensuite contact avec lui pour lui détailler
l’offre et vérifier son assurabilité.
La dernière étape consiste ensuite, pour le réseau d’aide à la création, à continuer de
suivre l’activité du nouveau chef d’entreprise à ses débuts pour l’aider et ainsi assurer un
maximum de pérennité à la future entreprise.
Ainsi, les réseaux d’aides à la création, indicateurs et surtout prescripteurs, ont un rôle
capital pour amener le créateur disposant de faibles ressources vers la micro-assurance.
Partant, il nous est désormais nécessaire, afin de mener à bien notre étude, de procéder à
l’analyse des produits de la Trousse Première Assurance.