Depuis la sortie de Blanche-Neige(1) en 1938, premier long métrage animé, Disney s’est imposé dans le domaine de l’animation. Durant de nombreuses décennies, le studio à l’origine du célèbre Mickey Mouse a fait son chemin seul sans réelle concurrence. Quelques intervenants sont apparus ici et là mais aucun n’a été en mesure de bouleverser un ordre établi. Il a fallu attendre 1995, année de sortie de Toy Story(2), pour que les choses changent. Le film était alors très différent des films d’animation Disney, dans le fond comme dans la forme, il s’agissait alors du premier film réalisé entièrement par ordinateur. Dès lors, Pixar, la société à l’origine de cette révolution, n’a cessé de faire de l’ombre à Disney, pourtant son partenaire financier. Petit à petit, les projets en 2D traditionnelle ont du laisser leur place à cette toute nouvelle technologie. Disney s’est alors essayé au genre sans réel succès, laissant sa place de dominant à un Pixar montant. Mais aujourd’hui, plus question de parler de monopole car Disney et Pixar ne sont plus seuls.
De nombreux studios d’animation sont en effet apparus suite au succès de ces oeuvres en images de synthèse. Entre 2001 et 2011, ces productions sont passées de deux films par an à près d’une quinzaine. Parmi les plus importants, Sony, Blue Sky mais aussi DreamWorks, studio qui a réussi à se faire un nom face à Disney et Pixar. DreamWorks apparaît ainsi comme leur plus important concurrent grâce à une production soutenue de deux films annuels, d’une nouvelle approche mais aussi de nombreuses similitudes avec Disney-Pixar. Des films très ressemblants par leurs thèmes et leurs personnages sont apparus et marquent une étape de cette confrontation directe entre les deux studios étudiés. Nous essaierons de rentrer dans le coeur de cette bataille pour tenter de savoir comment chacun s’y prend afin de se différencier de l’autre et comment ils ciblent leur public. Mais avant de rentrer davantage dans les détails, il est préférable de revenir aux origines de Pixar et DreamWorks ou plutôt à leur unique source qui n’est autre que la société Disney elle-même.
a. Retour aux origines.
Nous somme en 1984, Disney va mal. Depuis la mort de Walt Disney en 1966 et de son frère Roy Oliver cinq années plus tard, le studio est dirigé par Esmond Cardon Walker. À cette époque, les chiffres du studio ne reposent que sur les ressorties des grands classiques de la société dont Blanche-Neige et Pinocchio(3). « Si le public recherche quelque chose de plus émoustillant, il devra aller voir ailleurs »(4), telle était la pensée du PDG. Le dernier grand succès d’un film original de Disney était alors Mary Poppins(5) sorti en 1964(6). L’Âge d’Or est bien loin et le studio fait du surplace, surtout les films d’animation qui ont fait sa renommée.
Les profits nets annuels de la Walt Disney Company, qui avaient atteint leur plus haut score en 1980 avec 135,1 millions de dollars engrangés(7), ont subit une chute vertigineuse jusqu’à 1983 avec un résultat net de quelques 97,8 millions de dollars(8). Ces résultats en régression sont également accompagnés du départ à la retraite de Card Walker et de l’arrivée de Ronald William Miller, gendre de Walt Disney, en tant que directeur général une année plus tôt. Roy E. Disney, neveu de Walt, voyant la créativité partir, décide de démissionner en 1984. Disney subit également une tentative d’OPA (offre publique d’achat) venant de MM Acquisition Corporation(9). La société est au plus bas.
Rien ne va plus pour Roy Disney. Il décide de revenir dans la société en tant que viceprésident du directoire et responsable du département animation. En premier lieu, il met un terme à la carrière de Ronald Miller afin de relancer l’entreprise. C’est en 1984 qu’il fait appel à Michael D. Eisner et Frank Wells à la tête de la Walt Disney Company. Le premier est nommé PDG de la société et le second prend la place de directeur général. À eux deux, ils ont pour mission de faire revivre le studio qui ne rapporte des bénéfices qu’avec ses parcs à thèmes(10). Les deux hommes n’étaient pas nouveaux dans le domaine et avaient déjà une grande expérience. Eisner était en effet président de la Paramount Pictures depuis 1976 lorsqu’il fut appelé et Frank Wells celui de Warner Bros. depuis 1973. Cependant, il faut plus de deux personnes pour remettre debout un empire. C’est la raison pour laquelle Eisner appela à son tour du renfort en la personne de Jeffrey Katzenberg afin de s’occuper du département animation. Eisner avait rencontré cet homme « dynamique, combatif et acharné »(11) alors qu’il
travaillait à la Paramount Pictures. Ils sont maintenant trois. Trois hommes chargés de redonner du souffle à ce grand empire laissé par Walt Disney et particulièrement à sa branche animation. La tâche n’allait pas être de tout repos.
Illustration 1 : De gauche à droite, Michael Eisner, Frank Wells et Jeffrey Katzenberg.
Ce sont dix années plus ou moins difficiles qui attendent donc le trio jusqu’au grand succès du Roi Lion(12) en 1994. Pourtant, ce film aurait pu ne pas voir le jour à cause de coûts trop élevés dans le département animation qui incitèrent Frank Wells à fermer ce secteur qui ne rapportait plus(13). C’était sans compter sur le jeune Stan Kinsey, alors vice-président en charge des opérations, des finances et des technologies. Celui-ci leur parla de l’existence d’une division d’Industrial Light & Magic, la société d’effets spéciaux fondée par George Lucas. Elle avait mis au point un ordinateur avec lequel il était possible de faire de l’animation assistée par ordinateur tout en bénéficiant d’une très grande qualité visuelle, le tout à moindre coût. C’est une machine qui « pouvait répliquer le type d’animation qui avait nécessité dixsept cameramen pour l’ouverture de Pinocchio. »(14) Jeffrey Katzenberg approuve ce choix
moins coûteux et plus efficace.
b. La création des studios Pixar.
Une année avant l’acceptation de cette nouvelle technologie par Disney, John Lasseter fut renvoyé. Cet homme n’était qu’un animateur parmi les autres mais son désir de faire de l’animation numérique l’enchantait. Il y voyait un renouveau et une nouvelle manière de raconter les histoires mais les anciens dirigeants n’étaient pas du même avis(15). C’est en cette année 1983 qu’il croise la route de Ed Catmull, le créateur de ce programme qui permet de faire ce nouveau type d’animation. Cette création révolutionnaire avait amené Catmull vers George Lucas, lui aussi fasciné par cette machine. Il fit ainsi ses preuves sur L’Empire contreattaque(16) et fut nommé à la tête de la récente Computer Division, branche de la société d’effets spéciaux de Lucas(17). Dès lors, la technologie n’a cessé de progresser et a permis de faire quelques séquences cinématographiques spectaculaires pour l’époque, comme ce fut notamment le cas sur Star Trek II(18).
Pourtant, il manquait un animateur dans l’équipe de Ed Catmull, quelqu’un avec assez d’expérience pour entreprendre des créations originales utilisant seulement l’ordinateur. John Lasseter était le client idéal. La LucasFilm Computer Graphics commence alors à se faire une petite renommée. Elle change également de nom en adoptant celui de Pixar en référence au Pixar Computer Graphics, ordinateur développé pour rendre le travail moins fastidieux et plus rapide.
Illustration 2 : Les Aventures d’André & Wally B, premier court métrage d’animation 3D.
Steve Jobs, récemment renvoyé d’Apple, découvre Pixar lors d’une visite chez LucasFilm. Il est immédiatement conquis par leur premier court-métrage des Aventures d’André & Wally B(19). Il achète la société de George Lucas en janvier 1986 contre dix millions de dollars (20) et fait de Pixar une société libre. La petite entreprise Pixar est maintenant constituée du trio Lasseter/Catmull/Jobs, l’animateur, le programmeur et l’homme d’affaires. La société était en marche. Mais tout ne s’est pas déroulé pour le mieux et de nombreux obstacles se sont en effet dressés sur le chemin de Pixar vers la gloire. Le budget en est le principal : le studio, à ses débuts, ne rapportait rien. Steve Jobs ne lâcha cependant pas l’affaire et fit de nombreux chèques pour alimenter la société, insistant sur le fait qu’il était possible de faire de grandes choses avec cet ordinateur. Le premier courtmétrage de Pixar est créé en 1986 : Luxo Jr(21). Écrit, dessiné et animé par John Lasseter, Luxo Jr. met en scène une lampe joueuse devenue la mascotte de la société. En 1988, un nouveau court-métrage est créé, Tin Toy(22), l’ébauche d’un certain Toy Story, qui permit à la jeune entreprise de gagner son premier Oscar. Forts de cette récompense et de la reconnaissance qu’on leur attribue désormais, les hommes de Pixar voient plus loin et souhaitent réaliser le premier long métrage entièrement créé par ordinateur, un première mondiale. La prise de risque est grande tout comme le budget. « Il est très amusant de réaliser l’impossible »(23), plus qu’une simple phrase de Walt Disney, une attitude qu’aimait Steve Jobs.
Les court-métrages de Pixar ont été très appréciés par Disney et en particulier par Jeffrey Katzenberg. La Walt Disney Company, à cause de l’achat important d’ordinateurs Pixar était alors leur plus gros client. Katzenberg souhaitait que cette collaboration aille plus loin, c’est pourquoi il désirait mettre en place un partenariat avec Pixar. Pixar, alors au bord de la faillite, accepta l’offre de Disney et un contrat de trois films est conclu en juillet 1991(24).
Dans ce contrat, Disney détenait la propriété du film et des personnages mais aussi le contrôle artistique. Il pouvait également stopper le projet quand bon lui semblait. Disney détenait aussi le droit de produire les deux longs-métrages suivants et de réaliser des suites avec les personnages du film. Pour terminer, la compagnie verserait 12,5% des recettes à Pixar. La liberté acquise par Pixar n’est qu’un lointain souvenir mais Toy Story, idée de John Lasseter,
pouvait enfin prendre forme. S’en suivent des changements incessants de scénario sous les ordres de Katzenberg. Parmi le plus important, le personnage de Woody, jouet au départ sympathique, devenu jaloux et méchant. Le budget, initialement fixé à 17,5 millions de dollars(25), s’est envolé suite à ces changements permanents. Le manque budgétaire était donc comblé par Jobs dont la grande confiance en son équipe ne faiblissait pas. Il expliqua plus tard : « Katzenberg avait tout fait foirer. Il désirait que Woody soit le méchant de l’histoire.
Quand il a voulu nous couper les vivres, c’est nous qui l’avons éjecté. On lui a dit : “ Ce n’est pas le film qu’on veut faire ! “ Et on l’a fait à notre façon. »(26) Cette sorte de dualité n’était que les prémices de la bataille débutée quelques années plus tard lorsque le même Jeffrey Katzenberg créa son propre studio d’animation, DreamWorks Animation, futur grand concurrent de Disney et Pixar, dont le premier film serait Fourmiz(27) quelques semaines avant le 1001 Pattes(28) de Pixar, lui aussi un film d’animation sur les fourmis.
c. Jeffrey Katzenberg, de Disney à DreamWorks.
Avant cela, Jeffrey Katzenberg fit sortir de son sommeil le studio endormi depuis trop longtemps. Il aborda un retour aux sources avec La Petite Sirène(29) qui mettait en scène une princesse et son prince face à une grande méchante digne de ce nom, le tout dans un aspect fortement inspiré des comédies musicales de Broadway. Le film touche toutes les générations, le succès est immédiat(30). Autre grand changement opéré sous l’ère Katzenberg : le temps d’attente entre chaque film(31). Celui-ci est en effet très réduit, passant d’un film tous les quatre ans à un film par an. Katzenberg s’impose mais cela ne plaît pas à tout le monde, notamment aux animateurs, dont le travail s’est fortement accumulé, et Roy Disney, qui ne voit en lui qu’un homme à l’ « attitude ostentatoire »(32) qui ramène tous les succès à lui. Pourtant, le succès est là. En 1991, La Belle et la Bête(33) triomphe et devient le premier film animé nommé aux Oscars dans la catégorie meilleur film. L’année suivante, Aladdin(34) fascine des millions de spectateurs à travers le monde tandis que Le Roi Lion s’empare de la première place du box-office en 1994 et ce, dans le monde entier. Les résultats nets de la branche des films de Disney s’envolent, dépassant par la même occasion les résultats financiers engendrés par les différents parcs à thèmes de l’entreprise.
Katzenberg qui a maintenant fait ses preuves, désire occuper la place de second, laissée libre depuis la disparition tragique de Frank Wells en 1994. Michael Eisner refuse tout comme Roy Disney(35). Les choses s’enveniment petit à petit entre Eisner et Katzenberg jusqu’au départ de ce dernier, forcer à démissionner. Plus que ça, Katzenberg n’a pas eu la somme qui devait lui être versée selon son contrat. Le départ de Jeffrey Katzenberg est ainsi daté au 1er octobre 1994(36). Lui qui se disait être « le Walt Disney d’aujourd’hui »(37), lui qui croyait avoir le pouvoir et pensait se retrouver sur le trône du royaume enchanté tombe de haut, de très haut. Lors de son dernier entretien avec Eisner, Katzenberg conclut en disant :
« Il y a deux types de divorces. La première solution est de rester bons amis et l’autre de devenir ennemis »(38). Disney venait de créer son premier grand adversaire. Dès son éviction, Jeffrey Katzenberg décide de fonder le plus grand studio multimédia du monde. Le nom de celui-ci est ainsi annoncé le 13 janvier 1995(39) : DreamWorks SKG, « S » pour Spielberg, « K » pour Katzenberg et « G » pour Geffen. Trois personnes talentueuses dans leur domaine respectif et aptes à élever un studio au statut d’incontournable. Le premier, réalisateur et producteur, est le roi de l’entertainement et venait d’enchaîner deux
succès lors de la création de DreamWorks : La Liste de Schindler(40) et Jurassic Park(41). Le deuxième n’est autre que Jeffrey Katzenberg tandis que le dernier est l’homme qui a donné son nom au label Geffen Music et, par la même occasion, un ami de longue date de Katzenberg.
Illustration 3 : Les trois fondateurs de DreamWorks SKG.
Tous trois ont décidé de bâtir, non pas un simple studio de cinéma, mais plutôt une société de production et de distribution qui engloberait aussi bien le cinéma que la télévision et la musique. Les trois hommes voient grand et ne sont pas sans rappeler à leur époque Charles Chaplin, Douglas Fairbanks, Mary Pickford et D.W. Griffith lorsque ceux-ci fondèrent la United Artists.
Cependant, là où la United Artists est restée en place des décennies durant, ce n’est pas le cas de DreamWorks. Daniel Miller parle du paradoxe d’Icare(42), ce personnage mythologique qui, en tentant de s’approcher du soleil, n’a fait que provoquer sa propre mort. Le paradoxe vient de l’avantage que détenait Icare, à savoir ses ailes, qui l’a conduit à sa propre perte. Elles lui ont permis de s’approcher dudit soleil mais se sont consumées à son approche.
DreamWorks, studio indépendant, avait tout pour réussir mais des choix, des personnes, des évènements ont concouru à sa perte. Alors que Disney a réussi à se réveiller telle sa Belle au bois dormant(43), DreamWorks, sans secours d’un prince quelconque, s’est fait dévorer dans son épuisement par le puissant dragon. Dans notre réalité, la créature n’est autre que la Paramount Pictures qui a racheté DreamWorks SKG pour la bagatelle de 1,6 milliards de dollars en 2005(44), récupérant un catalogue de cinquante-neuf films dont les « oscarisés » Il faut sauver le soldat Ryan(45) et Gladiator(46). Mais en 2008, les deux studios se sont séparés et DreamWorks SKG était prêt à s’associer à Universal jusqu’à leur désistement. Un nouveau partenaire entra donc en jeu et distribue actuellement les nouvelles productions DreamWorks : Walt Disney Studios(47). Le choc est grand, le rêve est loin. Ces hommes qui voulaient être roi retombent sur terre. Mais dans cette hécatombe, DreamWorks a tout de même sauvé sa branche animation, plus grosse concurrente de Disney et Pixar à ce jour.
d. Méthodologie
En 2011, le succès est bien présent pour chacun des deux studios(48) avec des recettes mondiales respectives de 9,4 et 7,2 milliards de dollars pour DreamWorks(49) et Pixar(50).
Comment deux studios ont su s’imposer en quelques années et partager des parts de marché sur un territoire autrefois dominé par le seul Disney ? Sont-ils sur une même approche de création ou, au contraire, se démarquent-ils l’un de l’autre ? Il est nécessaire, dans une première partie, de se focaliser sur les studios en eux-mêmes, de l’importance de leurs locaux et des hommes à leur tête, John Lasseter pour Pixar et Jeffrey Katzenberg pour DreamWorks Animation. Les différentes informations dévoilées dans cette partie prendront leur source dans plusieurs livres et autres articles. Il sera ensuite possible d’entrer plus en détails dans le processus de création en traitant de la particularité de chacun en abordant les rapports qu’ils entretiennent avec les films externes et internes aux studios. Nous traiterons de l’effet sériel propre à chacun. Les sagas Toy Story et Shrek seront ici mis en avant pour aborder les suites ou encore se focaliser sur la parodie, le pastiche ou l’hommage. Pour conclure cette partie, il sera important de s’attarder sur des films très similaires entre Disney-Pixar et DreamWorks.
Trois « couples » seront ainsi étudiés : 1001 Pattes de Pixar et Fourmiz de DreamWorks car ils représentent le début de cette bataille mais aussi parce qu’ils ont de fortes ressemblances tout en étant très différents. S’ajouteront Le Monde de Nemo(51) de Pixar et de Gang de requins(52) de DreamWorks et leur milieu aquatique et Madagascar(53) de DreamWorks et The Wild(54) de Disney. Nullement question de Pixar pour ce dernier couple mais la réponse du public à The Wild est très intéressante et démontre pourquoi Pixar et DreamWorks ont leur place dans le domaine de l’animation. The Wild est, en effet, un véritable échec critique et commercial. Nous tenterons d’en trouver les raisons.
Une fois ces analyses de films et la méthode propre à chaque studio identifiées, nous chercherons à savoir, dans une seconde partie, comment chacun s’y prend afin de vendre ses films et quels sont les moyens mis en oeuvre afin de se faire une place dans un domaine qui n’appartenait jadis qu’au seul Disney. La promotion sera ainsi étudiée et différents articles viendront appuyer les éléments soulignés à l’aide de chiffres et autres annonces dévoilées par chaque studio. Castings, dates de sortie et autres premières des films seront donc à l’honneur et laisseront leur place aux nouvelles méthodes de promotion, à savoir l’utilisation des nouveaux médias comme internet. Il s’agira alors de traiter de la méthode du cross média et du transmédia. Pour finir, le merchandising tiendra une place importante et plus particulièrement les produits dérivés. Ces produits sont très importants et sont une grande source de revenus mais aussi un bon moyen de faire perdurer les films. Cars et Toy Story, plus gros revenus en produits dérivés de Pixar viendront alimenter cette étude en comparaison
de certains films DreamWorks.
1 David Hand, Blanche-Neige et les sept nains, 1938.
2 John Lasseter, Toy Story, 1995.
3 Hamilton Luske et Ben Shaprsteen, Pinocchio, 1940.
4 Danny Miller, Le Paradoxe d’Icare, p. 59.
5 Robert Stevenson, Mary Poppins, 1964.
6 Op. cit., Danny Miller, Le Paradoxe d’Icare, p. 60.
7 Janet Wasko, Understanding Disney : the manufacture of fantasy, p. 31.
8 Idem ibidem.
9 James B. Stewart, Le Royaume enchanté, p. 39.
10 Ibid., p. 91.
11 Ibid., p. 50.
12 Roger Allers et Rob Minkoff, Le Roi Lion, 1994.
13 Op. cit., James B. Stewart, Le Royaume enchanté, p. 88.
14 Idem ibidem.
15 http://www.allocine.fr/personne/fichepersonne-68080/interviews/?cmedia=19233470. Consulté le 20
février 2012.
16 Irvin Keshner, Star Wars, Episode V : l’Empire contre-attaque, 1980.
17 David Price, The Pixar Touch : the making of a company, p. 33.
18 Nicholas Meyer, Star Trek II : la colère de Khan, 1982.
19 John Lasseter, Les Aventures d’André & Wally B, 1984.
20 Leslie Iwerks et al., To infinity and beyond !: the story of Pixar Animation Studios, p. 52.
21 John Lasseter, Luxo Jr., 1986.
22 John Lasseter, Tin Toy, 1988.
23 Walter Isaacson, Steve Jobs: a biography, p. 318.
24 Greg Ptacek, « Disney, Pixar pact on 3-D animation », The Hollywood Reporter, 12 Juillet 1991.
25 Op. cit., David Price, The Pixar Touch: the making of a company, p. 133.
26 Op. cit., Walter Isaacson, Steve Jobs: a biography, p. 322.
27 Eric Darnell, Tim Johnson et Lawrence Guterman, Fourmiz, 1998.
28 John Lasseter et Andrew Stanton, 1001 Pattes, 1998.
29 John Musker et Ron Clements, La Petite Sirène, 1990.
30 Op. cit., James B. Stewart, Le Royaume enchanté, p. 152.
31 Idem ibidem.
32 Ibid., p. 208.
33 Gary Trousdale et Kirk Wise, La Belle et la Bête, 1991.
34 John Musker et Ron Clements, Aladdin, 1992.
35 Op. cit., James B. Stewart, Le Royaume enchanté, p. 226.
36 Ibid., p. 264.
37 Ibid., p. 219.
38 Ibid., p. 265.
39 David Kipen et Phil Rosenthal, « Spielberg, partners to reveal name : “DreamWorks SKG“ », Daily News,
13 janvier 1995.
40 Steven Spielberg, La Liste de Schindler, 1993.
41 Steven Spielberg, Jurassic Park, 1993.
42 Danny Miller, Le Paradoxe d’Icare, p. 5.
43 Wolfgang Reitherman, Eric Larson et Clyde Geromini, La Belle au bois dormant, 1959.
44 Greg Kilday et George Szalai, « Par buys D’Works for $1.6 billion », The Hollywood Reporter. 12
décembre 2005.
45 Steven Spielberg, Il faut sauver le soldat Ryan, 1998.
46 Ridley Scott, Gladiator, 2000.
47 Brooks Barnes, Michael Cieply, « Disney and DreamWorks form partnership », The New York Times. 10
février 2009.
48 Annexe A.1 : graphiques 1 et 2.
49 http://boxofficemojo.com/franchises/chart/?id=dwanimation.htm. Consulté le 12 mars 2012.
50 http://boxofficemojo.com/franchises/chart/?id=pixar.htm. Consulté le 12 mars 2012.
51 Andrew Stanton et Lee Unkrich, Le Monde de Nemo, 2003.
52 Eric Bergeron, Vicky Jenson et Rob Letterman, Gang de requins, 2004.
53 Eric Darnell, Tom McGrath, Madagascar, 2005.
54 Steve Williams, The Wild, 2006.