J’arrive à la fin de mes deux années de recherches et de travail sur un sujet qui me tenait à cœur. Réaliser un tel travail m’a permis d’apprendre beaucoup de nouvelles choses, de côtoyer de nouvelles personnes, de penser autrement, de faire face aux déceptions rencontrées lors de mes recherches, à la fatigue accumulée entre travail, stages et cours. Mais au final se fut une belle découverte et un beau chemin parcourut.
« L’exclusion sociale est une problématique de plus en plus citée dans la Société actuelle » (Baby, Rousseau & Langlois, 2003, p.3) (116). J’ai pu me rendre compte qu’au fil des années, l’insertion des jeunes est devenue très difficile sur le marché du travail, même pour des jeunes diplômés.
Le dispositif de formation et d’insertion professionnelle des jeunes présente, en dépit de ses réorientations successives, une efficacité limitée (Delahaye, 1994, p.136) (117).
C’est pourquoi, je pense que mettre un tel dispositif en place permettrait aux jeunes de se « trouver » et de prendre confiance en eux. Mais le problème de la crise va peut être, être un frein pour les jeunes à se lancer dans une formation, puisque le monde du travail se restreint et des emplois se suppriment. Néanmoins, il reste certains domaines qui ne connaissent pas cette crise. Ce sont vers ces domaines là, qu’il faut envoyer les jeunes à la formation.
116 Baby, A., Rousseau, N. &Langlois, L. (2003). Vaincre l’exclusion scolaire et sociale des jeunes : vers des modalités d’interventions actuelles et novatrices, Presses de l’université du Québec, p.3.
117 Delahaye, V. (1994). Rapport sur la politique de lutte contre le chômage, l’exclusion et la mutation de l’action sociale, La documentation française, p.136.
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