(Profil de l’entrepreneur et genèse de l’idée)
Dans l’optique des « culturalistes », dont les racines remontent au début du XXe siècle, l’interculturel est employé pour décrire, rappelons-le, les phénomènes qui se produisent lors des contacts entre les cultures, en particulier lors de échanges langagiers entre personnes de cultures différentes.
L’individu est donc perçu comme le produit et le porteur de sa culture, qu’il concrétise dans des situations de communication bi- ou pluriculturelle.
À partir de cette vision, beaucoup de recherches en linguistique interactionniste, comme dans d’autres domaines disciplinaires, s’attachent à développer une approche contrastive, en vue d’identifier et de mettre en opposition des systèmes culturels, des facettes propres aux interactions langagières (tours de parole, termes d’adresse, actes de langage, rituels de politesse, etc.) ou des situations (conversations familières, situations plus formelles, institutionnelles) qu’on observe, et qui varient d’une culture à l’autre.
L’examen de tel ou tel aspect des interactions verbales, par exemple de la réalisation en contexte biculturel d’un acte de langage (le remerciement, la requête, le voeu, etc.) débouche sur une explication des malentendus interculturels dont les sources sont à trouver justement dans les différences culturelles en matière de normes communicatives.
Ainsi, comme le précise KERBRAT-ORECCHIONI (2001) à propos du remerciement, la connaissance des formules pour exprimer cet acte de langage est tout à fait nécessaire, mais elle n’est pas suffisante : il faut également savoir dans quelles circonstances il convient de l’employer et dans quels cas il est préférable de ne pas en user. En d’autres mots, connaître un ensemble de règles de corrélation entre l’emploi et les conditions d’emploi d’un acte de langage aide l’étranger à éviter le défaut ou l’excès dans son comportement rituel. L’ignorance des variations communicatives, en rapport avec les systèmes de valeurs de la communauté d’appartenance des interlocuteurs, s’accompagne en général d’une transposition abusive des comportements langagiers d’une langue à l’autre ; la conséquence immédiate est le jugement négatif sur le non-natif.
Source:” Nina Ivanciu, Professeur des universités” (2008): l’interculturel et les pièges des interactions en milieu professionnel ; Département des Langues Romanes et de communication en Affaires, Académie d’Études Économiques, Bucarest, nivanciu@rdslink.ro
Travail à faire :
1- Quelles sont les qualités qui constituent un profil d’un culturaliste ?
2- justifier votre réponse?
3- Existe–t-il un profil d’un entrepreneur idéal ? Expliquer.
4- Comment un culturaliste peut laisser la naissance de sa culture dans un cas de mondialisation entreprenariat culturelle.
5- Actuellement, les souverainetés des pays apparaissent dans leurs pouvoirs économiques à l’échelle internationale. Expliquer toute en mettant l’accent sur le rôle important de l’entreprenariat commerciale.
6- Est-ce qu’on peut créer des autres idées dans un monde d’entreprenariat ?
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