C’est le niveau d’eau relevé dans un forage (piézomètre). Il caractérise la pression de la nappe en un point donné. La mesure est ramenée au niveau 0 de la mer.
Autrement dit, c’est le niveau libre de l’eau observé dans un puits ou forage rapporté à un niveau de référence.
Station de mesure
La mesure est faite sur le piézomètre installé à la Direction Générale de l’Eau (DGEau) à Cotonou. Une sonde électrique est introduite dans le forage et indique le niveau de l’eau par rapport au niveau de l’endroit où l’on se trouve (ce niveau considéré comme niveau 0).
Acquisition des données
Les données utilisées ont été collectées auprès du Service des Eaux Souterraines (SES) de la DGEau. Les mesures sont souvent faites après des événements pluvieux, afin d’apprécier les impacts directs des eaux de pluies sur la recharge de la nappe. Certaines mesures sont faites ordinairement et de façon hebdomadaire.
Fluctuations piézométriques et relation pluie-recharge-vidange
Les fluctuations piézométriques annuelles sont fonction des saisonnalités pluviométriques ; mais elles apparaissent très variables. La variabilité pluviométrique a un impact très inégalement répartie sur les amplitudes piézométriques interannuelles.
Les périodes du début de la hausse et celles du pic piézométrique et les amplitudes annuelles sont indiquées sur la (Figure 2.8) ci-dessous. Le début de la remontée du niveau de l’eau dans la nappe varie de Mai à Juillet (219cm en juillet) ; le niveau le plus bas de l’eau dans la nappe est observé de Février à Avril (380cm en mars). Toutes ces dates apparaissent très variables d’une année à une autre. Cette variabilité dépendrait des pluies qui rechargent la nappe, par l’infiltration. La profondeur des puits, ainsi que les positions topographiques, sont des paramètres qui influencent le niveau piézométrique d’un point à un autre.
Analyse des données
De l’analyse de ces données, nous constatons que non seulement elles ne sont pas journalières, mais aussi la série est trop courte pour faire objet d’ajustement aux lois probabilistes. Du faite que les mesures ne sont pas journalière, ne nous permet pas d’apprécier la variation annuelle.
De plus dans toute la ville de Cotonou il n’y a qu’un seul piézomètre installé à la DGEau selon les informations recueillies au SES/DGEau, alors que toute la ville n’est pas au même niveau topographique. Enfin, le niveau piézométrique étant exprimé en profondeur, ne permet pas de faire une analyse comparative de cette dernière avec les côtes exprimées en valeur IGN.
Figure 3.1 : Variation interannuelle de la piézométrie à la Station de la DGEau à Cotonou
Source : DGEau
Toutes fois ces valeurs nous ont permis d’apprécier les Fluctuations piézométriques et relation
pluie-recharge-vidange.
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