Nombreux sont les risques sanitaires liés à l’inondation dans la ville de Cotonou. Les eaux stagnantes étant en contact permanante avec l’air sont dénaturées et polluées, du faite elles créent une dégdradation des conditions d’hygiènes et de santés. Les polluants sont les bactéries (coliformes totaux et streptocoques fécaux), les virus et les parasites. (Deoux, 1998 cité par CREDEL ONG en 2010).
Acquisition des données
La Direction Départementale de la Santé de l’Atlantique et du Littorale (DDS/Atl-Lit), est le lieu où ces données ont été collectées. La DDS/Atl-Lit, n’est que le lieu où les données ont été centralisées ; en réalité ces données proviennent des centres de santé installés sur le territoire de la ville de Cotonou et sont le résultat des consultations.
Relation inondation-maladies hydriques
L’inondation crée la dégradation des conditions d’hygiène et de santé. La pollution des eaux de surface constitue un danger le plus répandu pour la prolifération des bactéries, des virus et autres parasites. Les zones marécageuses sont des zones pour la plupart sans latrines, sans assainissement. Tous les déchets sont directement déposés dans les eaux stagnantes. L’analyse du tableau 3.1 montre que le paludisme et les Affections gastro-intestinales sont les maladies les plus récurrentes dans la ville de Cotonou. Le paludisme dans toutes ses dimensions, constitue la cause majeure des consultations dans les hôpitaux de la place. Pendant les inondations exceptionnelles de l’année 2010, les statistiques montrent un record jamais atteint depuis 2000, du nombre de cas de paludéens pour toutes les formes du paludisme.
Table 3.1 : Récapitulatif des maladies hydrique à Cotonou de 2000 à 2010