Ce mémoire s’intéresse à la façon dont les programmes télévisés peuvent influencer les goûts et les modes de vie de leurs fans. Dans la première partie, nous avons tenté de dresser le portrait de ceux qui répondaient à cette appellation. Ce travail nous a permis de nous rendre compte que si ce terme donnait lieu à de nombreuses représentations – parfois grossies et inexactes – il rendait aussi compte d’une importance croissante dans la relation qui liait les téléspectateurs aux institutions télévisées. Parmi les nombreux genres télévisuels qui composent le petit écran, nous avons choisi de nous intéresser à celui des séries. Il s’agit en effet d’un modèle de fiction particulièrement propice (comme nous l’avons souligné) à la naissance de communautés d’intérêt. Du fait même que les séries se construisent avec plusieurs épisodes, plusieurs saisons, un rituel s’instaure dès lors que l’on décide de suivre l’une d’entre elle. Un rendez-vous ponctué d’habitudes, qui parfois, naissent en même temps que l’intérêt pour la série.
Cette partie du mémoire s’intéresse à l’impact que celle-ci peut avoir sur le téléspectateur “fan”. Nous essaierons de voir si le programme peut agir comme un prescripteur de goûts et d’habitudes. Si c’est le cas, nous verrons dans quelles mesures se transmet cette éducation.
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