En pratique, l’attitude de la France vis-à-vis des enlèvements de ses ressortissants et des menaces dirigées envers ses entreprises ne se limite pas à une simple application d’un droit international, qu’il soit humanitaire (en période de conflit armé) ou de l’homme (en temps de paix).
En effet, au regard de l’approfondissement des données évoquées précédemment, il apparaît que le droit international ne résout pas toujours facilement les prises d’otage et les menaces suscitées par les groupes criminels organisés, bien implantés dans les pays émergents où les entreprises françaises peuvent souhaiter s’installer.
L’État français doit alors garantir une protection maximale de ses entreprises, face à l’internationalisation des échanges, en leur permettant de s’implanter dans des pays émergents sans grande crainte (Section 1).
Toutefois, son intervention connaitra forcément des limites, plus ou moins justifiées (Section 2).