Personne ne peut contester le fait que la politique de planification au Maroc ait demeuré longtemps une affaire exclusive de l’Etat central. Outre la série des plans adoptés pendant les années soixante et soixante-dix ayant un caractère fortement centralisé et sectoriel, les outils de planification ; les plans nationaux du développement économique et social et les schémas nationaux d’aménagement du territoire faisaient l’objet d’une oeuvre monopolisée par l’Etat excluant toute participation des collectivités décentralisées(A). Cette situation est aggravée par le fait que ces dernières aient souvent souffert d’ailleurs d’un contrôle strict sur l’élaboration et la mise en oeuvre de leurs plans(B).
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