Les ressources forestières de la RDC sont propriétés de l’Etat. Leur utilisation et conservation par les personnes physiques ou morales sont régies par les dispositions de loi N°011/2002 du 29 Août 2002 portant code forestier et ses mesures d’applications (Sakata, 2010).
Le niveau de l’exploitation industrielle de bois d’oeuvre destiné au marché extérieur est relativement bas, au regard des grandes potentialités dont regorgent les forêts congolaises. Il en est de même de la transformation au niveau national du bois d’oeuvre (Semeki, 2012).
Selon Menda (2012), les contraintes à l’essor du secteur forestier en RDC sont :
– Le délabrement prononcé des infrastructures de transport et de manutention de la production forestière ;
– L’inexistence des crédits bancaires et de mécanismes de couverture des risques encourus par les opérateurs du secteur ;
– L’absence d’une politique forestière et d’un plan forestier clairement définis ;
– Les faiblesses des capacités techniques dues au manque d’un programme de formation de recherche adapté susceptible d’améliorer la gestion des ressources et la valeur ajoutée des produits ;
– La contre-performance des institutions et services de gestion due aux manques des matériels et des finances conséquents ;
– L’insuffisance des outils, données et informations de base pour une planification et une gestion forestière durable.