Sur base de ces différents défauts et des longueurs des grumes, celles-ci sont appelées à subir un tronçonnage en plusieurs billons pour faciliter l’usinage, le transport ou tout autre manipulation.
Illustrons avec la grume de Sipo, au numéro d’abattage 624A de 12,70 m de longueur, tronçonnées en 3 billons respectivement 624A1 de 1,50 m de long ; 624A2 de 6,20 m et 624A3 de 5 m.
Chaque billon peut encore être tronçonné en deux ou plusieurs portions selon les besoins. Si Ce 624A3 qui est tronçonné, il le sera en 624A31, 624 A32, etc.
La logique du tronçonnage peut se schématiser comme suit : prenons l’exemple de la grume 624A dans le cas où elle subirait toute une chaine de tronçonnage.
Figure 5 : Schéma de la logique de tronçonnage des grumes
L’opérateur du tronçonnage prend toujours soin de le faire correctement car il a un impact sur le rendement en matière de l’usinage. Cette affirmation est appuyée par Kerever (1990) qui dit, je cite : Un mauvais tronçonnage entraîne une perte importante au niveau du rendement en matière.
Pour chaque grume tronçonnée, nous inscrivions les différentes informations de tronçonnage dans un cahier de tronçonnage.
Toute grume destinée au déroulage a été tronçonnée aux billons de 2,60 m et les restes de moins de 2,20 m sont appelées purge, déchets destinés au bois de chauffage.
Nous avions inscrit sur le bordereau de transfert chaque grume ou billon que nous avions envoyé soit au déroulage, soit la scierie. Dans ce bordereau, on inscrit le numéro de permis de coupe de chaque billon, le numéro d’abattage de chaque billon conformément à la chaine de tronçonnage, la longueur de chaque billon, le DmAA et le DmSA, respectivement les volumes VAA et VSA.