Nous avons pu tout au long de ce travail présenter une méthodologie, certes non magique – de création de projet culturel détonnant et plus particulièrement celle d’un Festival. Néanmoins, s’il est un point à évoquer en guise de conclusion est que cette méthodologie, ces recettes, ne sont seront réussies seulement et seulement si la communication sera pertinemment réalisée.
En effet, après le produit, la communication est la variable du marketing mix la plus fréquemment et aisément mise en avant par les organisations culturelles (Courvoisier ; 2007), parce qu’elle est au plus près de la valeur symbolique du produit culturel. Elle en est le véhicule principal en contribuant fortement au positionnement de manière à favoriser l’implication du consommateur culturel, à rendre l’offre attractive, intéressante et pertinente pour lui. Elle véhicule le positionnement voulu, l’identité externe, la marque. Un plan de communication devra être défini, déployant, en fonction des objectifs de communication, différents outils medias et hors medias : la publicité, l’e-marketing, l’évènementiel, les relations publiques. Il sera par exemple important d’informer les publics de l’existence du produit culturel et de ses caractéristiques intrinsèques (nature, genre…), principalement de les assurer de la qualité, et ensuite éventuellement de les éduquer, en leur fournissant les éléments leur permettant d’apprécier les caractéristiques intrinsèques. Ces 2 objectifs de la communication – informer et éduquer – peuvent être atteints par des outils non expérientiels classiques (publicité presse, mailing…) ou expérientiels (vidéos, articles, forum). Ces derniers permettront au public de vivre, préalablement la consommation, une « expérience » du produit, soit directe – videos, et bandes musicales), soit indirecte via le bouche à oreille et le leadership d’opinion. Le challenge est de transformer ces éléments en bénéfices perçus comme uniques, détonnants par les publics : un Festival en particulier et non un autre…
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